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La Belgique « actuelle » devient francophone au XVIe siècle dans les cercles aristocratiques et les sphères de pouvoir.
Le peuple non éduqué reste essentiellement dialectal néerlandais au nord, wallon et picard au sud, avec quelques nuances. La cour, bourguignonne, puis hasbourgeoise espagnole et surtout autrichienne, est francophone. Ce phénomène de francisation sera encore plus vrai durant la période française qui se termine en 1815 (cfr. histoire de Belgique) Mais il en est ainsi de toute l'Europe.
Néanmoins des tentatives de valorisation de la langue flamande et néerlandaise ont vu le jour en Belgique (cf. l'œuvre écrite de David Joris). La répression espagnole et la contre-réforme tridentine ont cependant étouffé ces désirs dans l'œuf (interdiction de la lecture de la Bible, etc.). De plus l'intelligentsia flamande avait fui sous Charles Quint et Philippe II vers le Nord essentiellement, au-delà des frontières des Pays-Bas du Sud. L'élite restée au pays était donc francophone.
La Belgique « actuelle » (du moins en ce qui concerne ses frontières) date de 1830. C'est un État francophone bâti en opposition au régime orangiste néerlandais. L'enseignement est donc essentiellement francophone également dans un souci jacobin de franciser les classes sociales supérieures puis moyennes et par là les masses populaires.