Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Lergue, la Soulondres, le Laurounet, le ruisseau du Mas de Mérou et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique
Lodève se situe dans l'arrière-pays héraultais, à 45 km de sa préfecture, Montpellier, par l'est et à 50 km de Béziers par le sud. Elle est distante d'environ 80 km de la mer Méditerranée et se trouve sur l'axe autoroutier A75 allant vers Millau (Aveyron) à 60 km, Marvejols (Lozère) à 120 km, Aurillac (Cantal) à 210 km, Le Puy-en-Velay (Haute-Loire) à 280 km et à 330 km de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Le territoire de Lodève (Lodévois) se situe au pied du Massif central (région des Causses) auquel on accède par le Pas de l'Escalette, à 12 km au nord de la ville. La commune est située dans la vallée étroite de la Lergue (affluent du fleuveHérault), au pied du Causse du Larzac et à 8 km du lac du Salagou. La cité était une étape pour rallier, avant l'ascension du Pas de l'Escalette, la province du Rouergue.
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 998 mm, avec 7,8 jours de précipitations en janvier et 2,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Soumont à 3 km à vol d'oiseau[4], est de 15,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 968,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Géologie
La géologie de Lodève et de sa région est particulièrement riche. Le bassin permien de Lodève est constitué d'une alternance de couches d'argilites rouges et de niveaux gréseux[8].
Sur le site de la Lieude, au bord du lac du Salagou, on peut observer des empreintes de pré-mammifères du Permien, ainsi que des fentes de dessiccation datant également de cette époque.
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Deux ZNIEFF de type 2[Note 1] sont recensées sur la commune[9] :
le « cours moyen de l'Hérault et de la Lergue » (976 ha), couvrant 22 communes du département[10] ;
le « massif de l'Escandorgue » (7 245 ha), couvrant 7 communes du département[11].
Urbanisme
Typologie
Au , Lodève est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].
Elle appartient à l'unité urbaine de Lodève[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant huit communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lodève, dont elle est la commune-centre[Note 4],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 4],[I 5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (56,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (44,8 %), zones agricoles hétérogènes (21,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,3 %), zones urbanisées (14,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,1 %), cultures permanentes (1,2 %), terres arables (1,1 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Lergue. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1995, 1996, 1997, 2003, 2004, 2006, 2014 et 2015[15],[13].
Lodève est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 5],[16].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[17]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 66,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 974 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 628 sont en aléa moyen ou fort, soit 82 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[19].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 2015[13].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[20].
Risque particulier
L’étude Scanning de Géodéris réalisée en 2008 a établi pour le département de l’Hérault une identification rapide des zones de risques miniers liés à l’instabilité des terrains[21]. Elle a été complétée en 2015 par une étude approfondie sur les anciennes exploitations minières du bassin houiller de Graissessac et du district polymétallique de Villecelle. La commune est ainsi concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[22].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Lodève est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[23].
Toponymie
La commune a été connue sous les variantes : Loteva 2e s, (Table de Peutinger), Luteva vers 678, sedis Lodove (884), Lotevam (vers 1056), Lutevae (1107).
Le nom vient du gaulois Luteva composé de lut boue et suffixe -eva, soit « la ville bourbeuse ou du marais »[24],[25]. Cette boue serait en fait cette argile appelée argilite, qui fut utilisée dès l'Antiquité pour fabriquer des poteries[26].
Histoire
Lodève était la capitale des Lutevani, subdivision des Volque, puis devint la cité romaine Luteva. L'oppidum de Luteva constitue un des centres de peuplement de la Celtique méditerranéenne. La cité est élevée au rang de colonie latine[réf. souhaitée].
En 1573, Lodève fut mis à feu et à sang par Claude de Narbonne-Caylus, baron de Faugères et de Lunas, capitaine huguenot, beau-frère de Gabriel de Gep de Ginestet.
Cette cité épiscopale fut un centre textile très actif sous Louis XV. En 1726, le cardinal de Fleury, natif de la cité, lui accorda le monopole de la fourniture en draps pour les troupes royales d'infanterie.
Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, créée dès et baptisée « société des amis de la constitution ». Avec l’écart grandissant entre le peuple et la monarchie, elle change de nom pour « société des amis de la liberté et de l’égalité »[27].
Lors de la Seconde Guerre mondiale, Lodève accueille des évacués, notamment de la commune d'Esch-sur-Alzette (Grand-Duché de Luxembourg), ainsi que des expulsés originaires d'Alsace-Lorraine.
Dans le contexte de la fin de la guerre d'Algérie, la commune a abrité un hameau de forestage à partir de 1962, à destination de familles de harkis[28]. Un atelier de tissage, devenu atelier de la Savonnerie et rattaché au Mobilier national de Lodève depuis les années 1960, a été créé pour aider les épouses des anciens harkis et utiliser leur savoir-faire[29].
Par ailleurs, de 1863 à 1981, la ville était située à l'aboutissement de la ligne ferroviaire Vias - Lodève. Sa gare a depuis été détruite et remplacée par un centre commercial.
Le festival international de poésie Les Voix de la Méditerranée, fondé et dirigé par Maïthé Vallès-Bled de 1998 à 2009[37], regroupe des poètes et musiciens de tout le bassin méditerranéen.
Les expositions estivales organisées par le Musée de Lodève, de premier ordre. Ces expositions sont l'occasion de présenter l'œuvre d'un artiste (exposition Théo van Rysselberghe[38] en 2012) ou un courant artistique (De Chirico et la peinture italienne de l'entre-deux guerres[39] en 2003) ; c'est aussi l'occasion de monter une exposition à partir d'une collection privée ou publique (Chefs-d'œuvre de la collection Oscar Ghez — Discernement et engouements[40] en 2007).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 4 199 personnes, parmi lesquelles on compte 67,7 % d'actifs (54,1 % ayant un emploi et 13,6 % de chômeurs) et 32,3 % d'inactifs[Note 8],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
Sur ces 2 318 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 463 travaillent dans la commune, soit 63 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 71,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,4 % les transports en commun, 19,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
743 établissements[Note 9] sont implantés à Lodève au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 15].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
743
100 %
(100 %)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
62
8,3 %
(6,7 %)
Construction
101
13,6 %
(14,1 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
221
29,7 %
(28 %)
Information et communication
16
2,2 %
(3,3 %)
Activités financières et d'assurance
16
2,2 %
(3,2 %)
Activités immobilières
24
3,2 %
(5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
82
11 %
(17,1 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
146
19,7 %
(14,2 %)
Autres activités de services
75
10,1 %
(8,1 %)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,7 % du nombre total d'établissements de la commune (221 sur les 743 entreprises implantées à Lodève), contre 28 % au niveau départemental[I 16].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[41] :
Ramond Et Compagnie, commerce de gros (commerce interentreprises) de combustibles et de produits annexes (36 209 k€)
Société Languedocienne D Amenagements SA - Sla, construction de réseaux électriques et de télécommunications (11 761 k€)
Alimentation Sante Collective, autres services de restauration n.c.a. (3 627 k€)
Autocars Du Pays Lodevois, transports routiers réguliers de voyageurs (2 014 k€)
Alimentation Sante Retail, restauration de type rapide (894 k€)
Agriculture
La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[42]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 200 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 89 en 2000 puis à 18 en 2010[44] et enfin à 23 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 88 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[45],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 412 ha en 1988 à 257 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 2 à 11 ha[44].
Le musée de Lodève (maison natale du cardinal de Fleury). Ce musée municipal, installé dans l'hôtel de Fleury où résidait l'ancien ministre de Louis XV, comporte une partie archéologie et minéralogie ainsi qu'une partie consacrée aux Beaux-arts. Le musée possède un nombre important d'œuvres de Paul Dardé. Il y est organisé tous les étés des expositions concentrées sur le XIXe siècle et le début du XXe siècle principalement. Il expose aussi les stèles discoïdales trouvées à Usclas-du-Bosc[46].
Le monument aux morts pacifiste réalisé par le sculpteur Paul Dardé[46] dont les quatre femmes debout représentent, d'après l'épouse du sculpteur, « les saisons, dressées contre l'oubli »[49].
L'ancien palais épiscopal et actuel hôtel de ville, à côté de la cathédrale, dont les pavillons sont coiffés de toitures à brisis recouverts de tuiles vernissées à motifs géométriques à la bourguignonne[46].
La façade de l'hôtel de la Paix, caractéristique des années 1900[46].
La tour du portalet de côtes (monument historique) boulevard Montalangue.
La maison natale du ferronnier d'art Benjamin Cusson, place de l'Hôtel-de-Ville, classée monument historique depuis 1930 pour son balcon en ferronnerie (XIXe siècle). Celui-ci est orné de médaillons en cuivre repoussé[50],[46].
Guillaume Briçonnet (1470-1534) : évêque de Lodève de 1489 à 1519, évêque de Meaux de 1516à1534, réformateur, fondateur du Cénacle de Meaux.
Auguste Calvet (1843-1921) : sénateur de la Charente-Maritime.
Michel Chevalier (1806-1879) : économiste et homme d’État, négociateur et signataire du Traité de Commerce de 1860 instituant le libre échange entre la France et l’Angleterre (précurseur du Marché Commun).
Jean Louis Conneau (1880-1937) : aviateur et promoteur des grands raids aériens.
Benjamin Cusson (1799-1875) : maître ferronnier et chalcographe, auteur de la Croix de Peyrou à Montpellier. À Lodève, il a notamment réalisé des ouvrages pour la cathédrale Saint-Fulcran[52].
Les armoiries de Lodève se blasonnent ainsi : d'azur à la croix cantonnée au premier d'une étoile, au deuxième d'un croissant, au troisième d'une lettre L capitale, au quatrième d'une lettre D capitale, le tout d'or, sur le tout d'azur à une fleur de lys aussi d'or.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Lodève, il y a une ville-centre et sept communes de banlieue.
↑Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
↑La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[43].
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Bernard Derrieu, Tapis d'Algérie en Lodévois - héritage d'un art populaire, éd. Dommens, Penzénas, 1997, (ISBN978-2-9104-5738-9).
↑ Ce mandat prendra fin au bout de neuf mois, après son annulation à cause de la non-conformité de la candidature du conseiller municipal Claude Allègre, celui-ci ne résidant pas sur la commune. Lodève au vingtième siècle, Bernard Derrieu, Les cahiers du Lodévois et Larzac, numéro 38
↑Collectif, 36 000 cicatrices. Les monuments aux morts de la Grande Guerre, Paris, Editions du patrimoine, Centre des monuments nationaux, , 97 p. (ISBN978-2-7577-0495-0), p.84.
[Appolis 1952] Émile Appolis, Le jansénisme dans le diocèse de Lodève au XVIIIe siècle, Albi, Impr. Coopérative du Sud-Ouest,
[Appolis 1951] Émile Appolis, Le diocèse civil de Lodève : un pays languedocien au milieu du XVIIIe siècle : étude administrative et économique, Albi, Impr. Coopérative du Sud-Ouest, , 675 p.
[Bayard 2014] Marc Bayard et Ivonne Papin-Drastik, Lodève et la manufacture de la Savonnerie : une histoire à partager, Paris, Mare & Martin Arts, , 105 p.
Constant Blaquière, Histoire des Évêques de Lodève ; Plantavit de La Pause. (1910)
[Blaquière 1913] Constant Blaquière, Histoire l'ancien diocèse de Lodève d'après les visites pastorales : (XVIIe - XVIIIe siècle), Montpellier, Librairie Louis Valat, , 258 p. (lire en ligne)
[Derrieu 2011] Bernard Derrieu, Lodève : au vingtième siècle, Lodève, Charte Lodévois-Larzac, , 159 p.
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[Martin-2 1900] Ernest Martin, Histoire de la ville de Lodève depuis ses origines jusqu'à la Révolution : Des guerres de religion à la Révolution, t. 2, Montpellier, Serre et Roumégous, , 503 p. (lire en ligne)
[Paris-1 1851] H.-G. Paris, Histoire de la ville de Lodève, de son ancien diocèse et de son arrondissement actuel, depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, t. 1, Montpellier, Typographie et lithographie de Bohem, , 421 p. (lire en ligne)
[Paris-2 1851] H.-G. Paris, Histoire de la ville de Lodève, de son ancien diocèse et de son arrondissement actuel, depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, t. 2, Montpellier, Typographie et lithographie de Bohem, , 407 p. (lire en ligne)
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Romain Wagner, Des carriers hettangeois à travers l'Histoire, Quarto d'Altino, 2015, 176 pages. (ISBN978-2-9527697-9-2).