Lois Grimsrud est née le à Ladysmith dans le Wisconsin de parents originaires de Scandinavie. Son père Milton Grimsrud est pasteur luthérien et sa mère Solveig Gullixon est violoniste[1].
En 1996, son mari Walter Capps est élu représentant du 22e district de Californie. Il meurt d'une crise cardiaque en [3], durant son premier mandat[4]. Elle est candidate pour lui succéder à la Chambre des représentants des États-Unis lors d'une élection partielle au printemps 1998[3]. Elle arrive en tête du premier tour avec 44,9 % des voix face à des républicains divisés entre Tom Bordonaro (28,5 %) et Brooks Firestone (25,4 %). Elle remporte le second tour avec 53,5 % des suffrages[5]. Elle est réélue avec 55 % des voix en novembre 1998 et 53,1 % des voix en 2000[5].
Après un redécoupage des circonscriptions, elle est candidate en 2002 dans le 23e district, victime de gerrymandering au profit aux démocrates[1]. Elle retourne au Congrès avec 59 % des suffrages. Elle est réélue représentante avec des scores compris entre 63 et 68 % des voix entre 2004 et 2008. Lors de la vague républicaine de 2010, elle remporte un nouveau mandat en réunissant 57,8 % des suffrages[5]. En 2011, elle est désignée « membre le plus gentil du Congrès » par le Washingtonian Magazine[1].
Son district de la côté centrale californienne est redécoupé avant les élections de 2012 et devient plus compétitif[4]. Elle est réélue avec 55,1 % des voix[5]. En 2014, elle affronte Chris Mitchum, peu connu, et dépense près de quatre fois plus d'argent que le républicain[3]. Dans un contexte de faible participation[4], elle ne réunit pourtant que 51,9 % des suffrages[5].
Le , elle annonce qu'elle n'est pas candidate à un nouveau mandat en 2016[3],[4]. Ses principales réalisations en tant que législateur concernent le domaine de la santé[6].
Notes et références
↑ ab et c(en) Nick Welsh, « The Power of Nice », sur The Santa Barbara Independent, (consulté le ).