Louis Berlioz est un médecin français né le à La Côte-Saint-André où il est mort le . Père du compositeur Hector Berlioz, il est connu comme introducteur de l'acupuncture en France.
Biographie
Fils ainé de Louis-Joseph Berlioz (1747–1815), avocat au parlement de Dauphiné, Louis Berlioz passe sa jeunesse à La Côte-Saint-André avant d'étudier la médecine à Paris et Montpellier. Le , il soutient à Paris une thèse de doctorat sous le titre Dissertation sur les phénomènes et les maladies que produit la première apparition des règles.
Au printemps de l’année 1802, il épouse Antoinette-Joséphina Marmion, fille d’un avocat au parlement de Grenoble. Il s’établit comme médecin dans sa maison natale à La Côte-Saint-André[1]. En 1816, il publie un Mémoire sur les maladies chroniques, les évacuations sanguines et l’acupuncture où il décrit les expériences qu’il a recueillies depuis 1810 sur le traitement par acupuncture[2]. Mais c’est surtout Jules Cloquet qui, en 1825, en récolte les mérites. Hector Berlioz indique à ce sujet : « […] Plusieurs médecins célèbres […] ont emprunté des idées [à mon père] sans le citer jamais. Ce dont mon père, dans sa candeur, s’étonnait, en ajoutant seulement : “Qu’importe, si la vérité triomphe !” ».
En 1817, Louis Berlioz est nommé maire de La Côte-Saint-André puis, le , adjoint correspondant de la section médecine de l'Académie royale de médecine[3]. Le , il meurt dans sa maison à La Côte-Saint-André[4].
Hector Berlioz lui consacre un long passage dans ses Mémoires[5].