La commune est composée de plusieurs villages et hameaux que sont Chez Busset ; Troubois ; Roseires ; Véron ; Tourronde ; Chez Cachat ; Crétal ; les Combes ; Vieille Église ; Rys ; Chef-Lieu ; Laprau ; les Bossons ; Chez les Nives ; Chez les Servoz ; Leucel ; les Grabilles ; Pont Rouge ; les Prés Parraux et Allaman.
Ligne du Tonkin, ligne de chemin de fer reliant Évian-les-Bains à Saint-Gingolph. Actuellement fermée, un projet de réouverture est en cours, prévoyant la poursuite des trains régionaux valaisans jusqu'à Évian-les-Bains, avec quinze allers-retours par jour.
Au , Lugrin est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[1].
Elle appartient à l'unité urbaine de Thonon-les-Bains[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant treize communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le Léman, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[6]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (56,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (55,9 %), zones agricoles hétérogènes (15 %), zones urbanisées (14,2 %), prairies (13,1 %), eaux continentales[Note 3] (1,4 %), zones humides intérieures (0,4 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Morphologie urbaine
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Logement
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Projets d'aménagements
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Toponymie
La première mention du village se trouve dans une charte de donation du IXe siècle sous la forme ad Logrino capella (892)[9],[10]. Plus tard, on trouve la forme Lugrino au XIIIe siècle[9].
Le toponyme provient d'un nom romain Lugrianum, qui dérive du patronyme Lugrius avec le suffixe -anum[9].
Coupé : au premier d'argent à un cerisier fruité au naturel mouvant de la partition ; au deuxième de gueules à une barque du Léman à deux voiles latines d’argent posée de front.
La commune de Lugrin est remarquable à plusieurs titres :
elle abrite le château de Blonay, où a vécu pendant de nombreuses années la duchesse de Vendôme, sœur du roi Albert Ier, roi des Belges ; le rôle historique de ce château au cours du XXe siècle a été rappelé dans l'ouvrage de Dominique Paoli consacré à la duchesse de Vendôme ;
le château d'Allaman a été le lieu où ont été négociés, pour une grande part, les accords d'Évian qui ont mis fin à la guerre d'Algérie ;
durant les années 1950 et le début des années 1960, l'école primaire municipale de Lugrin a été dirigée et animée par le couple Berthier, pionniers de la méthode Freinet pour l'enseignement primaire.
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Politique environnementale
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Population et société
Démographie
Ses habitants sont les Lugrinois.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[16].
En 2021, la commune comptait 2 513 habitants[Note 4], en évolution de +5,32 % par rapport à 2015 (Haute-Savoie : +5,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Voici ci-dessous la liste exhaustive des principaux établissements scolaires de la commune :
Listes des écoles
Écoles maternelles publiques :
3 classes, environ 85 enfants à partir de 3 ans
Écoles primaires publiques :
6 classes, environ 145 enfants.
Après le CM2, les enfants sont dirigés vers le collège des Rives-du-Léman (public) ou vers le collège Saint-Bruno (privé) à Évian-les-Bains.
Établissements spécialisés
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Manifestations culturelles et festivités
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Santé
1 cabinet médical (3 docteurs) ;
1 cabinet d'infirmières ;
1 cabinet de kinésithérapie ;
1 dentiste
1 pharmacie.
Sports et loisirs
On trouve sur la commune une vingtaine de sociétés et associations : musique (Harmonie municipale et Musique Jeanne d'Arc), foot, sauvetage, Tennis, donneurs de sang, parents d'élèves, syndicat d'initiative, MJC, bibliothèque, Club des aînés, ADMR, Chasse, Vétérans du Foot, Comité paroissial, Club échanges & savoir, Anciens d'AFN, Voile, Association pour la restauration de la vieille église…
La vie culturelle locale bénéficie de plusieurs infrastructures dont une salle polyvalente.
Patrimoine naturel et fleurissement
Zone forestière intermédiaire, pente 20 à 40 % : hêtres et sapins.
Zone du plateau de Laprau (900 m d'altitude) : prairie.
Zone du Mont Benand (1 248 m d'altitude) : forêt.
Dans le hameau de Troubois, se trouve l'un des plus gros châtaigniers de la région[20]. Il a perdu une de ses deux branches principales durant la tempête de 1999.
En décembre 2007.
Branche à Terre.
Personnalités liées à la commune
Yves Dessca, auteur-compositeur français né à Lugrin.
Lugrin sert de cadre à deux romans historiques : Le Prieur de Meillerie de Sidonie Bochaton (éditions Cabédita, roman historique, 2016) et Le lépreux de Lugrin de Sidonie Bochaton (2019).
Notes et références
Notes et cartes
Notes
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Thonon-les-Bains comprend une ville-centre et douze communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
↑IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
↑ ab et cHenry Suter, « Massongex », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté le ).
↑Pierre Duparc, Le comté de Genève, IXe – XVe siècle, t. XXXIX, Genève, Société d'histoire et d'archéologie de Genève, coll. « Mémoires et Documents », , 128 p. (lire en ligne).
↑Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 16
Henri Baud et Jean-Yves Mariotte, Histoire des communes savoyardes : Le Chablais, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN978-2-7171-0099-0), p. 351-355, « Le Canton d'Évian-les-Bains », 380-382, « Lugrin ».