Lydia Georgievna Kyaksht[a] née le 25 [a.s. 12[b]] mars 1885 à Saint-Pétersbourg et morte le 11 janvier 1959 à Londres, est une ballerine et professeur de danse britannique d'origine russe. Elle a été décrite par un critique comme « la plus belle danseuse du monde » en 1914[1].
Jeunesse
Lydia Georgievna Kyaksht est née à Saint-Pétersbourg, fille de George Kyaksht et d'Agaffia Poubiloff[2].
En 1908, elle est engagée dans la troupe de l'Empire Theatre dans le West End, à Londres. Le 17 août 1908, Lydia Kyasht est la première des danseuses russes à faire ses débuts à Londres; Avec son partenaire Adolph Bolm, elle présente un divertissement qui est une série de danses[5],[6]. Succédant à Adeline Genée, elle en devient la prima ballerina et reste dans la troupe jusqu'en 1912[7] ou 1913[8].
Elle « gagne le cœur » de Hugh Lowther qui lui loue une maison à St John's Wood[9].
Elle apparait dans au moins deux films muets, Foolish Monte Carlo (également intitulé The Black Spider[c]) en 1920[15],[16] et The Dance of the Moods en 1924.
En 1929, elle publie un mémoire, Romantic Reflections[17].
Lydia Kyasht termine sa carrière de danseuse en 1935[5].
Pendant la seconde Guerre mondiale, sa troupe de jeunes danseurs, effectue plusieurs tournées[7] et devient le « Lydia Kyasht Russian Ballet » (1939-1946). En 1943, elle met en scène le ballet Katyusha sur la musique de chansons soviétiques.
Lydia Kyaksht épouse le colonel Alexis A. Ragosin, un officier de Saint-Pétersbourg[2]. Leur fille Lydia Kyasht Jr. est également danseuse et chorégraphe, et a hérité du rôle de sa mère en tant que directrice du Cirencester Dance Club[31].
Lydia Kyaksht devient veuve en 1954, et décède en 1959, à l'âge de 72 ans. Les documents relatifs à sa compagnie de ballet sont archivés dans la collection Théâtre et Spectacle du Victoria and Albert Museum[7].
Notes et références
Notes
↑elle a laissé tomber le deuxième "K" de son nom quand elle est venue à l'ouest parce que c'était trop difficile à prononcer pour les Européens
↑a.s. = calendrier julien. La Russie utilisait toujours le calendrier julien au XIXe siècle, et les sources d'information utilisées dans l'article rapportent parfois les dates comme étant ancien style (a.s.). Les dates de l'article sont reprises textuellement de la source et sont donc du même style que la source d'où elles proviennent.
↑(en) Moving Picture World, New York, Chalmers Publishing Company, (lire en ligne)
↑Denis Gifford, The British film catalogue, 1895-1970 : a guide to entertainment films, Newton Abbot, David and Charles, (ISBN978-0-7153-5572-5, lire en ligne)
↑(en) Adam Darius, Arabesques through time : a life in ballet through three centuries, Helsinki, Harlequinade Books, (ISBN978-951-98232-4-9, lire en ligne)