Nestor Ricard [1] est le fils de Charles Ricard, cultivateur, et de Flore Gélinas[2]. Il étudie à l'université Laval à Montréal[2]. Il est admis à la pratique du notariat le [2]. Il exerce le notariat à Montréal jusqu'en 1920, puis il s'établit à Shawinigan Falls[2].
Lors de l'élection partielle du dans la circonscription de Saint-Maurice, il est candidat libéral indépendant et il est élu député à l'Assemblée législative, défaisant le candidat officiel du Parti libéral, Alphonse-Edgar Guillemette[3]. Il succède à Georges-Isidore Delisle, mort six mois plus tôt.
Le , il fait adopter à l'Assemblée législative une résolution qui introduit à l'Assemblée la récitation d'une prière religieuse, une pratique qui aura cours pendant cinquante ans, jusqu'en 1972[4],[5].
Il est réélu à l'élection générale québécoise de 1923, sous l'étiquette du Parti libéral, mais décède en fonction, le , à Berthierville à l'âge de 41 ans, un mois avant son 42e anniversaire. Il est inhumé dans le cimetière de la paroisse de Saint-Barnabé le [2].
↑« Deux libéraux indépendants élus députés », journal La Patrie, mercredi 20 octobre 1920, page 2 (Peut être consulté en ligne sur le site de Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Page consultée le 20 juillet 2013.)