Les Makino font partie des clans de daimyos appelés fudai ou « clans de l'intérieur » composés de vassaux héréditaires et d'alliés du clan Tokugawa, par opposition aux clans tozama ou « clans de l'extérieur[2] ».
Généalogie du clan Makino
Le clan Makinofudai apparaît au XVIe siècle dans la province de Mikawa. Leur élévation de statut par Toyotomi Hideyoshi date de 1588[2]. Ils prétendent descendre de Takechiuchi no Sukune[3], homme d'État légendaire[4] et amant de la légendaire impératrice Jingū[5].
Makino Tadamasa sert le shogunat Tokugawa comme 48eKyoto shoshidai durant la période allant du au [1]. Tadamasa occupe divers postes au sein de l'administration du shogunat Tokugawa dont celui de rōjū. Fervent partisan d'Abe Masahiro, quand Tadamasa est nommé rōjū, il est chargé de l'organisation de la défense côtière. Il démissionne peu de temps après que Hotta Masayoshi remplace Abe récemment décédé ; Tadamasa lui-même meurt l'année suivante.
↑ ab et cEdmond Papinot, Dictionnaire d'histoire et de géographie du Japon, Tokyo, Librairie Sansaisha, . « Makino » [PDF], sur www.unterstein.net (consulté le ), p. 29.
↑(de) Kurt Brasch, Japanischer Volksglaube, Mitteilungen der deutschen Gesellschaft für Natur- und Völkerkunde Ostasiens, (lire en ligne), p. 56.
↑Christine Guth, , « Book Revies: Japan's Hidden History: Korean Impact on Japanese Culture », Jon Carter Covell et Alan Covell, Numen, vol. 33, no 1, juin 1986, p. 178-179.
Voir aussi
Bibliographie
Georges Appert et H. Kinoshita, Ancien Japon, Tokyo, Imprimerie Kokubunsha, (lire en ligne).
(de) Eva-Maria Meyer, Japans Kaiserhof in de Edo-Zeit: Unter besonderer Berücksichtigung der Jahre 1846 bis 1867, Münster, Tagenbuch, (ISBN3-8258-3939-7, lire en ligne).
Edmond Papinot, Dictionnaire d'histoire et de géographie du Japon, Tokyo, Librairie Sansaisha, . « Nobiliaire du Japon » [PDF], sur www.unterstein.net (consulté le ).
(ja) Sasaki Suguru, Boshin sensō: haisha no Meiji ishin, Tokyo, Chūōkōron-shinsha, .