De l'époque coloniale allemande subsistent deux ponts suspendus dans la localité de Mamfé, alors appelée Ossidinge. La Mamfe Native Authority, est établie en 1917 par l'administration coloniale britannique.
Époque contemporaine
La commune de Mamfe Central est démembrée en 1978 par la création de la commune d'Eyumodjock. Le territoire communal est de nouveau découpé en 1995, par la création de la commune de Tinto : Tinto Council)[2]. Dans le contexte de la crise anglophone au Cameroun, la commune connaît plusieurs incidents. En décembre 2017, la ville connaît des jours de graves échanges de coups de feu entre les forces de sécurité et des hommes non identifiés.provoquant la fuite de nombreuses personnes[3]. En mai 2020, des combattants séparatistes assassinent le maire nouvellement élu, Ashu Priestly Ojong à Eshobi, localité de la ville[4].
Géographie
La localité de Mamfé est située au confluent des rivières Manyu et Badi qui forment la Cross River. Elle est desservie par la route nationale 6 à 233 km au nord du chef-lieu régional Buéa et à 137 km à l'ouest de Bamenda.
L'arrondissement de Mamfé compte une des six chefferies traditionnelles de 1er degré de la région Sud-Ouest[5] :
Chefferie Mamfé Town
Population
Lors du recensement de 2005, la commune comptait 31 641 habitants[1], dont 13 046 pour Mamfé Ville.
L'évolution de la population urbaine est relevée par les travaux du département de Géographie de l'Université de Montréal[6].
Évolution démographique
1935
1953
1964
1967
1976
1987
1998
2005
2 052
5 105
7 766
10 476
9 082
13 844
10 000
13 046
Cultes
La cathédrale Saint Joseph de Mamfé est le siège du diocèse catholique érigé en 1999 par démembrement du diocèse de Buéa.
↑ ab et cTroisième recensement général de la population et de l'habitat (3e RGPH, 2005), Bureau central des recensements et des études de population du Cameroun (BUCREP), 2010.