Dès son retour au pays en 1964, il est nommé chef de l'arrondissement de Tunis-Marine dépendant de la direction des ports de Tunis. En 1966, il entre au Conseil municipal de Monastir. En 1969, il quitte son poste pour diriger le service des études techniques et du contrôle de la construction de la municipalité de Tunis ; il est promu un an plus tard ingénieur en chef et directeur des travaux. En 1973, il est nommé ingénieur général et directeur de l'habitat, de l'urbanisme et de l'aménagement du territoire au ministère de l'Équipement.
Son activité gouvernementale s'achève le avec l'avènement du nouveau président Zine el-Abidine Ben Ali. Il est alors appréhendé et son procès pour détournement de deniers publics s'ouvre le devant la chambre criminelle de la cour d'appel de Tunis[1]. Condamné pour utilisation de fonds publics à des fins personnelles, trafics d'influence et malversations, il est finalement placé en liberté conditionnelle, en , à l'occasion du second anniversaire de la prise de pouvoir de Ben Ali[2].
Hommage
La municipalité de Monastir lui rend hommage le en inaugurant une avenue portant son nom en présence du gouverneur de la région et du maire.
Vie privée
En 1969, il épouse Faouzia Besbes qui lui donne quatre enfants :
↑Michel Deure, « Ouverture du procès de M. Skhiri, ancien directeur de cabinet de M. Bourguiba », Le Monde, (ISSN0395-2037, lire en ligne, consulté le ).