Nommé ministre de la Culture en 1979, il démissionne au bout de quelques mois, en 1980, et décide de créer l'Unité andalouse (UA), qui se révélera être un échec. Il quitte alors la politique et rejoint le monde universitaire.
Il obtient un même poste à l'université de Séville trois ans plus tard. Élu doyen de la faculté de droit en 1965, il exerce cette responsabilité pendant trois ans. Il est élu recteur de l'université en 1971, et fonde pendant son mandat de quatre ans l'Institut du développement régional.
Un partisan de l'autonomie régionale
Manuel Clavero Arévalo crée en le Parti social-libéral andalou, une formation libérale et régionaliste[1]. Lors du congrès constitutif qui se réunit à Séville en , il est porté à la présidence du PSLA[2].
Le PSLA prononce sa dissolution le suivant, afin de favoriser l'émergence d'un parti centriste unique reprenant le nom de la coalition électorale[5].
Il est réélu député de Séville lors des élections législatives du . Il change de poste au gouvernement puisque le , il est désigné ministre de la Culture. Au sein de l'UCD, il est choisi le comme président de la fédération d'Andalousie, par 41 voix sur 45[6]. Il est réélu par 35 suffrages favorables sur 53 le suivant, son secrétaire général Francisco de la Torre étant reconduit à l'unanimité[7].
Le départ de l'UCD
Manuel Clavero Arévalo démissionne du gouvernement le , afin de marquer son refus de l'accord passé entre l'exécutif et le comité exécutif de l'UCD d'Andalousie concernant la procédure d'accès à l'autonomie de ce territoire[8]. Il quitte le parti le mois suivant[9] et cède la présidence de l'UCD-A au député de la province de HuelvaFélix Manuel Pérez Miyares[10]. Au mois d'avril, il fait le choix de rejoindre le groupe mixte, donc de quitter le groupe parlementaire centriste[11].
Il présente son nouveau parti, l'Unité andalouse, le dans un hôtel de Séville, qu'il définit comme autonomiste, humaniste et non-marxiste[12]. Il en décide la dissolution environ deux ans plus tard, en , ayant constaté l'échec des forces régionalistes aux élections législatives anticipées du [13].
Il retourne alors au monde universitaire et fait quelques passages par le secteur privé.
Manuel Clavero meurt le à Séville, à l'âge de 95 ans[14].