Licenciée en médecine et chirurgie de l'université d'Oviedo, elle est haute fonctionnaire de la principauté des Asturies à l'époque de Pedro de Silva. Elle est élue en députée à la Junte générale et devient conseillère à l'Environnement du gouvernement autonome. Elle est réélue députée régionale en . Après les élections de , elle est désignée porte-parole du groupe parlementaire socialiste.
En , elle entre en politique nationale comme députée des Asturies au Congrès des députés. Elle démissionne après sa réélection en , pour prendre la direction de l'Agence d'évaluation des politiques publiques. Elle retrouve son siège en .
Ayant intégré en la direction du PSOE en tant que secrétaire au Bien-être social sous l'autorité de Pedro Sánchez, elle est désignée l'année qui suit sénatrice par le Parlement asturien et quitte le Congrès en conséquence. Elle participe début à la tentative avortée de Sánchez de coaliser une majorité pour son investiture à la tête du gouvernement espagnol.
Après que Sánchez est arrivé au pouvoir en , elle est retenue pour occuper le poste nouvellement créé de Haute commissaire à la Lutte contre la pauvreté infantile. Elle le quitte en pour remplacer la démissionnaire Carmen Montón comme ministre de la Santé.
Vie privée
Elle est mariée et mère d'un fils.
Formation et profession
María Luisa Carcedo est titulaire d'une licence en médecine et chirurgie obtenue à l'université d'Oviedo. Elle est diplômée en médecine du travail. Elle est médecin chargée des premiers secours au Service de Santé des Asturies (SESPA). Elle a exercé en tant que directrice régionale de la Santé publique de la principauté des Asturies alors présidée par Pedro de Silva.
Engagement politique
Dans les Asturies
Elle rejoint très jeune la Fédération socialiste asturienne-PSOE et se présente dès les élections régionales de 1991 sur les listes du parti. Lors du scrutin, elle obtient un siège de députée pour la IIIe législature. En , elle est nommée conseillère à l'Environnement et à l'Urbanisme par le président régional Juan Luis Rodríguez-Vigil et conserve les mêmes attributions sous la présidence d'Antonio Trevín, jusqu'à la fin de la législature[1]. Elle conserve son siège lors des scrutins de 1995, 1999 et 2003. Elle est porte-parole du groupe socialiste au parlement régional de 1999 jusqu'à sa démission en pour intégrer les listes socialistes au Congrès des députés.
Au niveau national
Lors des élections générales du , elle figure en deuxième place sur la liste présentée par le parti dans la circonscription des Asturies[2]. La liste remporte quatre sièges et elle est donc élue députée au Congrès des députés. Elle est réélue lors des élections générales du mais elle abandonne son mandat parlementaire lorsqu'elle accepte, en début de législature, la proposition de la ministre des Administrations publiques, Elena Salgado, de devenir la présidente de l'Agence nationale chargée de l'Évaluation des Politiques publiques (AEVAL)[3]. Elle occupe le poste jusqu'en 2011 ; date à laquelle les conservateurs reprennent le pouvoir. Lors des élections du , elle est une nouvelle fois réélue députée des Asturies et devient porte-parole adjointe du groupe socialiste entre 2012 et 2014. De 2014 à 2015, elle occupe les fonctions de porte-parole à la commission des Services sociaux.
Lors du congrès fédéral extraordinaire du PSOE de 2014, elle est nommée secrétaire au Bien-être social au sein de la direction exécutive présidée par le secrétaire général Pedro Sánchez. Elle renonce alors à son poste de secrétaire à l'Économie, à l'Emploi et au Développement qu'elle occupait au sein de la direction de la FSA-PSOE[4].
Le , elle est désignée sénatrice par la Junte générale de la principauté des Asturies en représentation de la communauté autonome des Asturies au Sénat espagnol[5]. En conséquence, elle démissionne de son mandat de députée qui revient à Adrián Barbón pour les deux mois restants de la Xe législature. Au Sénat, elle est nommée porte-parole adjointe du groupe parlementaire socialiste à compter du [6] jusqu'à sa révocation par la direction fédérale socialiste provisoire en [7].
En , elle est choisie par Pedro Sánchez pour négocier un accord de gouvernement avec les autres forces politiques visant à redonner aux socialistes le gouvernement national[8]. Toujours proche de Sánchez[9] et à la suite du retour de ce dernier au secrétariat général du PSOE en , elle redevient porte-parole adjointe du groupe socialiste sénatorial aux côtés d'Andrés Gil García. En outre, elle est nommée secrétaire fédérale à la Santé[10] au sein de la commission exécutive fédérale issue du 39e congrès.
Ministre de la Santé
Le , elle est annoncée comme future ministre de la Santé, de la Consommation et du Bien-être social en remplacement de Carmen Montón, démissionnaire[11]. Elle prend ses fonctions le lendemain.
Sa fortune personnelle est estimée à 1,2 million d'euros[12].
Après le gouvernement
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
María Luisa Carcedo est nommée en Conseil des ministres, le , membre permanente du Conseil d'État. Elle prend la suite d'Adela Asua, occupant comme elle la présidence de la neuvième section, chargée des affaires concernant les ministères du Travail, de la Sécurité sociale, des Droits sociaux, et de l'Égalité[13].
Notes et références
↑(es) « Carcedo: "Es un escenario complejo, pero el PSOE no dirá 'pasapalabra' como Rajoy" », La Nueva España, (lire en ligne, consulté le )