À partir de 1918, elle devient la première femme chimiste à travailler pour l'institut d'études géologiques des États-Unis, sur le développement de moyens de détection des minéraux d'origine naturelle dans des masses d'eau[2].
En 1942, elle travaille sur le projet Manhattan, dans le département chimie et physique, avec Roger C. Wells, au développement de deux nouvelles techniques d'analyse quantitative, l'une pour l'uranium et l'autre pour le thorium[3], ainsi que deux nouvelles méthodes pour séparer les deux éléments[2].
À son retour à la commission géologique, après la guerre, elle étudie la chimie des minéraux argileux et le mica[2]. Elle prend sa retraite en [1]. Elle meurt à l'hôpital Sainte-Croix, Silver Spring, Maryland[1].
Publications
(en) Margaret Dorothy Foster, The chemist at work. IX. : The chemist in the water resources laboratory, vol. 115, American Chemical Society, coll. « Journal of Chemical Education », , 228 p. (DOI10.1021/ed015p228, lire en ligne).
↑ ab et c(en) Ruth H. Howes et Caroline L. Herzenberg, Their Day in the Sun : Women of the Manhattan Project, Temple University Press, (lire en ligne), p. 91-92