En 1889, son père meurt à Cuba, ce qui conduit le reste de la famille dans la misère. Sa mère s'installe avec ses trois fils et deux filles à Bilbao. Elle y fonde, en 1891, une pension pour filles afin que ces dernières puisse étudier, notamment, le français et l'anglais. María enseigne à l'école de sa mère, puis dans différentes écoles publiques de Bilbao. En 1903, elle accepte un poste de direction d'une nouvelle école de soir pour adultes. À la même époque, elle dirige également une garderie (1902–1912)[2].
Elle quitte de ses fonctions à la Residencia lorsque les locaux de celle-ci sont réquisitionnés au début de la guerre civile[3]. À la suite de l'arrestation par des miliciens républicains puis de l'exécution de son frère Ramiro en 1936, elle s'exile en Argentine. Elle revient en Espagne en 1947 pour les obsèques de son frère Gustavo. Elle meurt à Buenos Aires en 1948[3].
Œuvre
(es) Historia de la cultura Europea. La edad moderna: grandeza y servidumbre. Intento de ligar de historia pretérita a las circunstancias del mundo presente. Buenos Aires, Juventud Argentina, Bibl. de la Esfinge, (Libros para la Mujer), (1941)
(es) « La Pedagogía en Londres y las escuelas de párvulos » in Anales de la Junta para la Ampliación de Estudios e Investigaciones Científicas, Madrid, Impr. y Encuadernación E. Raso, (1909)
(es) El trabajo de la mujer: nuevas perspectivas : conferencias pronunciada el día 8 de abril de 1933, Madrid: Escuela de Enfermeras del Hospital Central de la Cruz Roja Española, (1933)
(es) El problema de la ética: la enseñanza de la moral, (1938)
(es) Historia de la cultura europea, (1941)
(es) Antología-Siglo XX. Prosistas españoles. Semblanzas y comentarios, Madrid: Espasa-Calpe, (1943)
(es) Cristina Fructuoso Ruiz De Erenchun, Maria de Maeztu Whitney : Una Vitoriana Ilustre, Real Sociedad Bascongada de los Amigos del País Comisión de Alava, , 128 p. (ISBN849303990X).