Kempe fait des voyages d'études au Danemark, en Hollande et en Angleterre afin d'élargir ses connaissances littéraires dans les bibliothèques universitaires ; il passe beaucoup de temps à l'université d'Oxford. Vers 1671, il est nommé historiographe de l'Électorat de Brandebourg à Königsberg. En 1677, il est anobli par l'empereur Léopold.
Le travail de Kempe, dont certains ne sont pas encore édités, témoigne de son extraordinaire polyvalence. De la poésie allemande aux traités savants latins, de la poésie pastorale à l'historiographie, son travail comprend également des traductions du néerlandais et de l'anglais.
Avec Sigmund von Birken, Kempe entretient une correspondance intensive au fil des ans, ce qui permet d'avoir un aperçu de la scène littéraire du siècle baroque, de la conception des œuvres aux processus techniques d'impression en passant par la conception des livres et des éditions. De plus, cette correspondance met en lumière les relations intellectuelles entre les auteurs baroques.
Œuvres (sélection)
Neugrünender Palm-Zweig der Teutschen Helden-Sprache und Poeterey, Iéna, 1664.
Poetische Lust-Gedancken, Zeitz, 1665 Lire en ligne.
Poesis Triumphans oder Sieges-Pracht der Dichtkunst, Königsberg, 1676.
(de) Gerhard Dünnhaupt, « Martin Kempe (1637-1683) », dans Personalbibliographien zu den Drucken des Barock, Stuttgart, Hiersemann, 1991, vol. 3, p. 2258–2268 (ISBN3-7772-9105-6).
(de) Walther Killy (dir.), Literaturlexikon. Autoren und Werke deutscher Sprache, Gütersloh et Munich, Bertelsmann-Lexikon-Verlag, 1988–1991.