Après avoir obtenu son diplôme en 1989, elle commence à travailler à RTL Télévision puis rejoint les rédactions de FR3 pour des contrats de courte durée dans les stations régionales de Rouen, Dijon, Amiens, Nancy, Rennes, Nantes, Montpellier, Lyon, Grenoble… avant de participer à Télématin sur Antenne 2[1].
Du au , Maryse Burgot est retenue en otage par Abou Sayyaf à Jolo aux Philippines[3]. Elle s'était rendue sur l'île avec son équipe (composée du cameraman Jean-Jacques Le Garrec et du preneur de son Roland Madura) pour interviewer le célèbre preneur d'otagesGhalib Andang(de) (dit « Commandant Robot ») avant de se faire enlever par des hommes armés se réclamant du Front Moro islamique de libération[4]. Elle est libérée aux côtés de quatre autres otages occidentaux (la Française Sonia Wendling, la Franco-Libanaise Marie Moarbès, la Sud-Africaine Monique Strydom et l'Allemand Werner Wallert) à la suite d'une médiation de la Libye de Mouammar Kadhafi qui aurait accepté de payer leur rançon (s'élevant à près de 280 000 francs)[a] ainsi que celle d'un cinquième otage (le Sud-Africain Callie Strydom) sous forme d'aide au développement[6].
Par la suite, elle devient grand reporter et correspondante permanente de France 2 à Londres, puis en 2010 correspondante permanente de la même chaîne aux États-Unis[2].
En , elle rentre à Paris, chargée du suivi de l'Élysée[2] pour France 2, à la place de Valérie Astruc qui devient correspondante à Washington pour France Télévisions.
Depuis 2017, elle est grand reporter spécialisé international au service enquêtes et reportages de la rédaction de France 2 et effectue en 2019 un reportage sur la chute(en) de Baghouz, dernier fief de l'État Islamique en Syrie[2].
En octobre 2021, elle effectue un reportage en Afghanistan[1].