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Matchesfashion.com

Matchesfashion.com
illustration de Matchesfashion.com
Le magasin de Marylebone

Création Voir et modifier les données sur Wikidata
Dates clés 2007 1er site en ligne
Fondateurs Tom Chapman et Ruth Chapman
Forme juridique Limited company
Siège social Londres
Drapeau de l'Angleterre Angleterre
Direction Ulric Jerome[1] (fin 2019) - Ajay Kavan[2],[3]
Actionnaires Apax Partners
Activité Mode
Site web Site officiel

Chiffre d'affaires 240 millions d'€[4],[5]
en augmentation

Matchesfashion.com (Matchesfashion Ltd.), Matches Fashion lors de la création en 1987, est une entreprise de mode basée à Londres, commercialisant des produits liés au luxe. Celle-ci propose des vêtements de créateurs, articles de maroquinerie et accessoires de plus de 450 créateurs émergents ou établis comme Gucci, Saint Laurent, Balenciaga ou Isabel Marant. L’entreprise opère très majoritairement en ligne par son site internet, ainsi que dans des boutiques situées à Londres. En 2017, celle-ci est valorisée un milliard de dollars[6],[5],[n 1].

Après avoir été racheté fin 2023 par le groupe Frasers Group à Apax Partners, pour seulement 52 M£, soit près de 20 fois moins cher que lors de son acquisition en 2017 au couple fondateur, Matchesfashion a été placé sous administration judiciaire le 7 mars 2024.

Histoire

Matches Fashion, à l'origine une boutique multi-marques de 45 m2, « un petit magasin unisexe[7] », est fondée en 1987 par Tom et Ruth Chapman dans le quartier résidentiel de Wimbledon[1],[8],[9],[10],[11]. Ils ouvrent une seconde boutique avec uniquement des collections « homme »[7] et cinq ans plus tard, les fondateurs possèdent alors cinq points de vente dans la région de Londres ; le nombre de boutiques montera à plus d'une dizaine au cours des années[1],[12].

Matches Fashion lance son activité en ligne avec son site internet vers 2006/2007 afin d'augmenter la visibilité des produits ; rapidement le site devient marchand[4] puis se met à vendre à l'international[1],[8]. Celui-ci mélange des marques « inconnues », de niches, de jeunes créateurs, mais également des marques établies et de forte notoriété[7],[4],[13] ainsi que leur propre marque, « Raey » et plusieurs centaines de collections capsules[7].

Matches Fashion effectue une levée de fonds en 2012 afin de se développer[4],[14] avec deux investisseurs[7], puis renomme toutes ses activités et redessine son image de marque par Matchesfashion.com l'année suivante[1],[15],[16]. En 2015, les fondateurs Ruth et Tom Chapman deviennent executive chaimen et Ulric Jerome est nommé en tant que chief executive officer[17],[18].

Par la suite en 2016, l'entreprise établit son siège social sur deux étages dans la tour The Shard à Londres[19],[6],[n 2] avec un grand showroom et son propre studio photo[8],[20].

Matchesfashion.com lance la première plateforme de vente en ligne en pour un marché dédié à une clientèle française[4]. Développer une offre spécifique pour le marché français s’inscrit dans la stratégie d’expansion de l’entreprise. Deux mois plus tard, elle ouvre une boutique éphémère à Paris dans un hôtel particulier[21],[22]. À la fin de la même année, Apax Partners arrive comme nouvel actionnaire majoritaire au capital de la société[5],[6], qui est alors valorisée à 800 millions de livres[23].

Matchesfashion.com possède un magazine hebdomadaire en ligne. L’activité comprend aussi la publication quatre fois par an d’un magazine de mode sous format « papier », pour femmes ou hommes, The Style Report, tiré à 100 000 exemplaires[8]. Le site propose également une équipe de stylistes en ligne ainsi qu'une application mobile dédiée[13].

Chaque année un indice est publié en partenariat avec Institut Français de la Mode, un baromètre de la consommation de produits de luxe en ligne[24]. L'entreprise est aussi partenaire avec l'ANDAM[4],[13], Ruth Chapman étant membre du jury pour l'année 2017[7]. L'entreprise Matchesfashion.com est devenue au fil du temps prescriptrice de tendances[8].

La société livre dans plus de 170 pays[25], commercialise plus de 400 marques et 15 000 articles[n 3], compte 800 employés[7], le tout pour un chiffre d’affaires global de 240 millions d'euros (204 millions de livres) en 2016, en progression de 61 % sur l'année précédente[26] ; la vente par internet représente 95 % de ce chiffre d'affaires avec un panier moyen de 650 £[1],[8]. Un achat est réalisé toutes les quinze secondes[13] et environ les trois-quarts se font à l'international[27].

Personnalités clés

  • Tom Chapman (Fondateur et codirecteur exécutif)
  • Ruth Chapman (Fondatrice et codirectrice exécutive)
  • Ulric Jerome (PDG, français, ex-directeur exécutif de Pixmania)[1],[8],[28],[29]
  • Natalie Kingham, directrice des achats.

Notes

  1. Valorisation de 870 millions d'euros d'après une autre source[7]
  2. Les bureaux, qualifiés de « futuristes[8] », sont décorés par Renzo Piano[6].
  3. Comparativement à d'autres sites marchands dont Net-a-Porter, ceci reste considéré comme réduit, « une petite sélection » comme le précise Ulrich Jérôme[7].

Références

  1. a b c d e f et g (en) « Tom & Ruth Chapman - BoF 500 », sur businessoffashion.com, The Business of Fashion
  2. (en) « MatchesFashion Names New CEO », sur businessoffashion.com,
  3. (en) « Matchesfashion Taps Amazon Exec as CEO », sur wwd.com,
  4. a b c d e et f Émilie Faure, « Matchesfashion.com, l’e-shop de mode anglais qui affole les Français », sur madame.lefigaro.fr,
  5. a b et c François Deschamps, « Matchesfashion.com valorisé près d'un milliard de dollars suite à son rachat », sur lsa-conso.fr, LSA,
  6. a b c et d Laure Guilbault, « Tête-à-tête: Tom et Ruth Chapman », Série Limitée, sur lesechos.fr,
  7. a b c d e f g h et i Elvire Emptaz, « MatchesFashion : de 2 % du marché du luxe au rachat à 1 milliard de dollars », sur O, Supplément de L'Obs,
  8. a b c d e f g et h Karine Porret, « L'empire du fashion clic », L'Express Style, L'Express,‎ , p. 26 à 27 (lire en ligne)
  9. (en) Lisa Armstrong, « Ruth and Tom Chapman on turning Matches into a multimillion-pound empire from one tiny shop », Telegraph,‎ (lire en ligne)
  10. (en) Hester Lacey, « People in fashion: Game set and matches », The Independent,‎ (lire en ligne)
  11. (en) Mary Portas, « Shop! - This week: Matches », Telegraph,‎ (lire en ligne)
  12. (en) Daisy Garnett, « Ruth and Tom Chapman: Mix and Matches », W,‎ (lire en ligne)
  13. a b c et d Mathilde Berthier, « Qui se cache derrière Matchesfashion ? », sur lofficiel.com,
  14. (en) « London fashion chain Matches gets £20m boost », Evening Standard,‎ (lire en ligne)
  15. (en) Sophie de Rosee, « Matches co-founder Ruth Chapman on fashion, family and Inspector Morse », Telegraph,‎ (lire en ligne)
  16. (en) Jessica Iredale, « Small Footprint, Big Net », Womens Wear Daily,‎
  17. (en) Samantha Conti, « Matchesfashion.com Confirms CEO Change », Womens Wear Daily,‎
  18. (en) Edwin Smith, « MatchesFashion duo step back after successful shift to online sales », Telegraph,‎
  19. (en) Alison Izzo, « Working Spaces: Matchesfashion », Harpers Bazaar,‎ (lire en ligne)
  20. (en) Joanna Bourke, « Matchesfashion.com strikes a deal to move into the Shard as it targets expansion abroad », Evening Standard,‎ (lire en ligne)
  21. « Matchesfashion.com, grandeur nature à Paris », sur gqmagazine.fr, GQ,
  22. Felix Besson, « Où faire du shiatsu avec Isabel Marant ? », sur lofficiel.com,
  23. (en) « Matchesfashion.com Sells Majority Stake to Apax After Fierce Bidding War », New York Times,‎ (lire en ligne)
  24. « Indice IFM / Matchesfashion.com », sur ifm-paris.com, Institut français de la mode,
  25. (en) J.E.P., « Nicolas Pickaerts », Womens Wear Daily,‎
  26. (en) Jo Ellison, « Matches’ makers: the British luxury fashion retailer announces record results », Financial Times,‎ (lire en ligne)
  27. (en) Edwin Smith, « MatchesFashion duo step back after successful shift to online sales », sur telegraph.co.uk,
  28. (en) Lauretta Roberts, « Tom and Ruth Chapman step back from joint-CEO positions at Matchesfashion », The Industry,‎ (lire en ligne)
  29. (en) Vanessa Friedman, « A Fashion Trailblazer’s Stylish Leap From Touch to Touch Screen », New York Times,‎ (lire en ligne)
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