Son nom alternatif, Michael Jude, et son blason, comprenant trois chapeaux juifs, pourraient indiquer des ancêtres juifs mais il n'y aucune preuve de cela[2].
Biographie
Il est issu d'une riche famille de la région rhénane.
Il a étudié et est devenu maître en droit à Bologne[2]. Son père est probablement un avocat juif nommé Conrad[3]. Après avoir été maire près de Mayence, la famille a déménagé à Wurtzbourg et attacha à son nom le latin « de Moguncia » (« von Mainz », « de Mayence »). Michael avait deux frères : Konrad, également avocat et mort en 1345 et Peter[4]. Il avait un neveu, Jacob de Leone, qui fut exécuté après la bataille de Bergtheim.
En 1332, il déménage dans la Hof zum großen Löwen, située au 6 de l'actuelle Dominikanergasse. C'est dans cette résidence qu'il choisit de changer son nom en 1336 pour se faire appeler « de Leone » (latin pour « lion »).
↑Melitta Weiss Adamson: Daz buoch von guoter spise (The book of good food). A study, edition, and English translation fo the oldest German cookbook, (Medium Aevum Quotidianum, Sonderband IX), Krems 2000, S. 7
↑Gisela Kornrumpf: Michael de Leone. In: Die deutsche Literatur des Mittelalters: Verfasserlexikon. 2. Aufl., hrsg. von Gundolf Keil, Kurt Ruh, Werner Schröder, Burghart Wachinger und Franz Josef Worstbrock, Berlin und New York 1978 ff., Band 6 (1987), Sp
Bibliographie
Rainer Leng, Ein lateinischer 'Kranewittbeer-Traktat' im Hausbuch des Michael de Leone, Würzburger medizinhistorische Mitteilungen 10, , p. 181-200
Mathias Herweg, « Michael de Leone », dans Graeme Dunphy, Cristian Bratu, Encyclopedia of the Medieval Chronicle, (lire en ligne)