Avocat au barreau de Paris depuis 1973, Michel Laval a suivi des études supérieures de droit et de lettres (philosophie) à l'université Panthéon-Sorbonne à Paris. Jeune associé de l'avocat pénaliste Henri Leclerc au début des années 1980[1], il a ensuite fondé le cabinet ML&A Associés où il poursuit son activité dans les domaines du droit des affaires, du droit pénal général et des affaires, de la presse, de la communication et de la propriété intellectuelle[réf. souhaitée].
Michel Laval a plaidé dans de nombreux procès correctionnels et d’assises. Il est intervenu dans plusieurs grandes affaires « Bruay en Artois »[2], les « Radios libres »[3], le « sang contaminé». Il a conseillé, assisté et défendu de grands organes de presse dont les quotidiens Le Monde et Le Temps, la chaine TV5, les stations RTL et FUN Radio dans de nombreuses affaires de diffamation, ainsi que des personnalités du monde culturel et artistique dont, entre autres, le journaliste et producteur Philippe Alfonsi, le philosophe psychanalyste Bernard Lempert, le cinéaste Pavel Lounguine, l'essayiste et académicien Alain Finkielkraut, le styliste Nicolas Ghesquière[4], le philosophe et journaliste Roger-Pol Droit, l'écrivain et secrétaire perpétuel de l'Académie française, Amin Maalouf et les historiens Stéphane Courtois et Jean-Louis Panné.
Aux mois de et , il a défendu et obtenu la relaxe de l’historien Georges Bensoussan devant le Tribunal correctionnel puis la Cour d'appel de Paris, dans le procès intenté à son encontre pour provocation à la haine par le parquet, le CCIF (Collectif contre l'islamophobie en France) et plusieurs autres associations dont la Ligue des droits de l'homme, la Licra et le MRAP[5].
Michel Laval a plaidé pour les parties civiles devant la Cour d’assises de Paris aux printemps 2016 et 2018 dans le procès de deux bourgmestres rwandais, Octavien Ngenzi et Tite Barahira, et, à l'automne 2024, dans le procès du Dr Rwamucyo[6], accusés de génocide et de crime contre l'humanité et condamnés, les deux premiers à la réclusion criminelle à perpétuité, le troisième, à vingt-sept années de réclusion criminelle.
Distinctions
Chevalier des Arts et des Lettres 2024
Publications
Michel Laval est l’auteur d’ouvrages dont certains plusieurs fois couronnés :
Brasillach, ou la Trahison du Clerc, Hachette Littérature 1992.
L’Homme sans concession : Arthur Koestler et son siècle, Calmann-Lévy 2005 (Prix de la biographie du Point, Prix du Palais littéraire et musical du barreau de Paris, Prix du Fonds social juif unifié).
Tué à l’ennemi, la dernière guerre de Charles Péguy, Calmann-Lévy 2013[7] (Prix d’Académie française[8], Prix du Nouveau Cercle de l’Union[9]).
Plaidoirie d’outre-tombe, Le procès des Girondins, Calmann-Lévy 2017.
Autopsie d'un déni d'antisémitisme, autour du procès fait à Georges Bensoussan, ouvrage collectif, L'Artilleur 2017.
Il est cinq heures, le cours est terminé, Bergson, itinéraire, Les Belles Lettres, 2023.