En 1998, elle soutient sa thèse à l’ENS sur le statut du corps humain qui la conduira progressivement à s’intéresser à ses champs de recherches actuels. Elle arrive en France en 1999, où elle intègre le CNRS en 2000. Depuis 2010, Michela Marzano est professeure de philosophie à l'université Paris-Descartes.
Elle travaille dans le domaine de la philosophie morale, politique et s’intéresse en particulier à la place qu’occupe aujourd’hui l’être humain, en tant qu’être charnel. L’analyse de la fragilité de la condition humaine représente pour elle le point de départ de ses recherches et de ses réflexions philosophiques. Sur le plan politique, elle dénonce l’idéologie libérale et le mythe de la « confiance en soi »[1]. Éditorialiste à La Repubblica elle intervient régulièrement dans le débat public en Italie et en France.
Dans son ouvrage Légère comme un papillon, Michela Marzano révèle son anorexie et une partie de sa vie.
Carrière politique
Candidate à Milan en Lombardie pour le Parti démocrate lors des élections générales italiennes de 2013, elle est élue députée le à la chambre des députés et pressentie pour entrer dans un gouvernement de coalition mené par Pier Luigi Bersani[2],[3]. Elle fait partie de la Commission Justice de la chambre des députés depuis le , et a fait partie de la Commission Parlementaire pour l'enfance et l'adolescence du au [4]. Le , elle vote contre l'Italicum, la nouvelle loi électorale adoptée par la Chambre. Le , elle annonce que dans le cas où la loi sur les unions civiles ne prévoit pas la possibilité pour les couples de même sexe d'adopter un enfant, elle quittera le Parti démocrate. Le , elle quitte effectivement le groupe parlementaire du Parti démocrate pour désaccord sur la question ci-dessus. Elle passe au groupe mixte tout en continuant à soutenir la majorité[5].