Il est principalement connu en tant qu'auteur du manga Touch qui remporte un succès commercial sans précédent au Japon [réf. souhaitée]; l'anime est renommé Théo ou la Batte de la Victoire pour la diffusion française.
Biographie
Mitsuru Adachi est né le (73 ans) à Isesaki[1]. Son frère aîné est le mangaka Tsutomu Adachi (1947 – 2004) qui l'encourage à devenir mangaka[2].
Dans les années 1970, l'auteur dessine principalement des histoires courtes[2],[3] et débute avec Kieta Bakuon dans le magazine Deluxe Sunday[4]. Il alterne les genres et dessine pour d'autres auteurs et magazines[5],[6]. Il travaille notamment avec Isami Ishii(石井いさみ?)[Quand ?] et Jūzō Yamasaki (山崎十三?)[Qui ?].
En 1978, il publie Ninesa première série originale, sur laquelle il est à la fois auteur et réalisateur, dans le magazine de prépublication Weekly Sunday[2], puis dans les années 1980, il passe au shōnen et crée l'événement en y intégrant amour et romance[7], éléments jusqu'ici réservés au manga pour jeunes filles. D'abord avec Miyuki en 1980, puis avec Touch(タッチ, Tacchi?), succès commercial vendu à plus de 100 millions d'exemplaires qui le propulse parmi les mangaka les plus lus au Japon[2] ; l'auteur propose l'histoire d'une relation entre deux frères jumeaux et leur amie d'enfance, dont le thème de fond est un championnat de baseball[4]. En 1983, Miyuki est adapté en série TV d'animation et sera diffusé en français sous le titre Tommy et Magalie[8] ; en 1985 c'est au tour de Touch d'être adapté en anime et sera diffusé en français sous le nom Théo ou la Batte de la Victoire[9], puis en films d'animation les années suivantes. Il se marie[Avec qui ?] en 1985[réf. nécessaire]. En 1988, c'est au tour de Hiatari Ryōkō!, une œuvre antérieure à Touch!, d'être adaptée en anime (Une Vie nouvelle pour la France).
Entre 1986 et 1991, il publie encore Slow Step, puis entre 1987 et 1989 Rough, un manga relatant un triangle amoureux dans l’univers de la natation.
Dans toutes ces séries, on constatera l'extrême ressemblance entre ses personnages principaux: Miyuki, Kasumi (Hiatari Ryökö), Minami (Touch!), Minatsu (Slow Step) et Ami (Rough) pour les personnages féminins, et Masato (Miyuki), Yuusaku (Hiatari Ryökö), Kazuya & Tatsuya (Touch!), Naoto Kadomatsu (Slow Step) pour les personnages masculins.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
En 2017, il publie Mix, histoire dans l'univers de Touch, 30 ans après. Le premier volume se retrouve en rupture de stock et doit être réimprimé[2]. La série est adaptée en anime en 2019[10].
Œuvres
1970 : Kieta Bakuon(消えた爆音?) pré publié dans le magazine Deluxe Shonen Sunday[11].
1972 : Ai no Senshi Reinbōman(愛の戦士レインボーマン?), pré publié dans le magazine Terebi Magazine Otomodachi ; 4 volumes publiés chez Kodensha[BU 1].
1974 : Little Boy(リトルボーイ?), pré publié dans le magazine Young Sunday ; 1 volume publié chez Shogakukan[BU 2].
1975 :
Hirahira-kun Seishun Jingi(ヒラヒラくん青春仁義?), pré publié dans le magazine Chuu 1 Course ; 1 volume publié chez Gakken[BU 3].
Heart no Ace(ハートのエース, Hāto no ēsu?), pré publié dans le magazine Sho-Comi ; 1 volume publié chez Kodama Shuppan[BU 4].
Adachi fait le choix d'utiliser une « focalisation externe » dans ses mangas[14]: c'est-à-dire qu'on ne partage jamais les pensées de ses personnages[15], leurs motivations intérieures s'analysent par une communication non verbale[16]. L'auteur utilise une mise en scène contemplative que Scott McCloud décrit comme une transition "scène à scène" dans "L'Art invisible" 1999[réf. souhaitée], un « art séquentiel basé sur le mouvement et l'immobilité »[17].
Afin de montrer les évolutions psychologiques de ses personnages adolescents et les faire murir, l'auteur fait souvent intervenir la mort dans ses histoires ou des situations familiales qui forcent les jeunes protagonistes à endosser les responsabilités du foyer[18].
↑« [...] la spécificité d’Adachi réside dans son choix d’une focalisation externe – toujours à distance, laissant au lecteur le soin de décrypter les motivations et les pensées de ses personnages. »
↑« C’est là qu’il est passé maître – dans le jeu des expressions, des silences et des non-dits –, le tout soutenu par un sens aigu du rythme. »