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Mohamed Habib Essoussi

Mohamed Habib Essoussi
محمد الحبيب السوسي
Mohamed Habib Essoussi
Portrait de Mohamed Habib Essoussi en 1972.

Naissance
Kairouan, Tunisie
Décès (à 63 ans)
Tunis, Tunisie
Origine tunisienne
Allégeance Drapeau de la France France
Drapeau de la Tunisie Tunisie
Grade Général de division
Années de service 19341976
Commandement Chef d'état-major de l'Armée de l'air tunisienne
Chef d'état-major de l'Armée de terre tunisienne
Conflits Seconde Guerre mondiale
Guerre d'Indochine
Crise congolaise
Faits d'armes Bataille de France
Campagne de Tunisie
Campagne d'Italie
Distinctions Médaille des évadés
Légion d'honneur
Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs
Bronze Star
Ordre de Saint-Olaf
Ordre de la République (deuxième classe)
Ordre de l'Indépendance (deuxième classe)
Médaille du Mémorial de la bataille de l'évacuation de Bizerte
Ordre national du Mérite (grand-officier)
Ordre du Mérite de la RFA (grand-officier)
Ordre du Mérite ivoirien (commandeur)
Ordre de Vladimirescu
Ordre du Lion et du Soleil
Ordre du Mérite (Égypte) (grand-officier)
Nichan Iftikhar (commandeur)

Mohamed Habib Essoussi (arabe : محمد الحبيب السوسي), né le à Kairouan[1] et mort le à Tunis, est un général tunisien.

Engagement dans l'armée française

Il s'engage comme volontaire, le , au titre de la garde beylicale, au peloton des élèves gradés[1]. Il est promu au grade de ombachi le puis affecté au 4e régiment de tirailleurs tunisiens (4e RTT) de l'Armée de terre française le 4 août[1]. Il s'y voit promu au grade de caporal puis de sergent du régiment 67, le [1]. Dirigé en renfort le à destination du Levant, il est affecté au 16e régiment de tirailleurs tunisiens le avant d'être rapatrié à Tunis et affecté au 8e régiment de tirailleurs tunisiens en septembre 1938[2].

Il combat pendant la Seconde Guerre mondiale sur plusieurs fronts[3], notamment sur le front de l'Ouest et celui de l'Afrique du Nord. Prisonnier de guerre le [3],[4], il s'évade le 8 septembre de la même année[1], ce qui lui a valu la médaille des évadés. Nommé sergent-chef le 15 octobre, réaffecté au 4e RTT le 1er novembre puis nommé adjudant le [4], il combat aux côtés des alliés durant la campagne de Tunisie afin de stopper l'avancée de l'Afrika Korps. Le , il se voit promu au grade de adjudant-chef[4] puis à celui de sous-lieutenant le 25 septembre[5].

Promu lieutenant, il sert ensuite en Indochine où il débarque à Saigon en 1951. Son bataillon fait mouvement à plusieurs reprises entre 1951 et 1953, notamment sur Tourane, Nha Trang et Ninh Hòa.

Engagement dans l'armée tunisienne

Il quitte l'armée française avec le grade de capitaine et rejoint l'armée tunisienne[6] à sa création en juillet 1956. Considéré comme l'un des fondateurs de la jeune armée, il participe[7] également aux forces des Nations unies déployées en 1960 pendant la crise congolaise.

Essoussi à la tête du défilé du 1er juin 1971.

Ses états de service au sein de l'armée tunisienne se distinguent par une progression significative en termes d'échelons et de responsabilités. Commandant en 1957, lieutenant-colonel en 1959, il fonde l'Armée de l'air tunisienne qu'il commande en tant que chef d'état-major. Il poursuit ensuite ses études à l'École militaire de Paris.

À son retour à Tunis en 1965, il est promu au grade de colonel puis à celui de général de brigade en 1967. Nommé dès lors chef d'état-major de l'Armée de terre, le général Essoussi arrive au terme de sa carrière militaire en 1976 avec le grade de général de division qu'il occupait depuis 1972.

Vie privée

Fils de M'hamed Essoussi et de Mahbouba bent Abdesslem, il se marie le avec Zakia bent Mohamed[1].

Notes et références

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