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Monique Bégin se présente aux élections de 1972 et devient députée de Saint-Michel pour le Parti libéral du Canada[4]. Comme simple députée, elle siège au Comité permanent de la Santé et Affaires sociales de la Chambre des communes.
Vers la fin des années 1960, elle s'intéresse au revenu annuel garanti. Ce projet meurt lors de son entrée au Conseil des ministres en [5].
Dans le cabinet Trudeau, elle est ministre du Revenu national de 1976 à 1977, de la Santé et du Bien-être social de 1977 à 1979 et de 1980 à 1984[6]. Un des grands succès de sa carrière ministérielle est le crédit d'impôt pour enfant. Le crédit d'impôt de 200 dollars de 1978 est remodelé en 1988, 1993 et 1998 et s'appelle maintenant la prestation fiscale pour enfants (PFCE).
On doit aussi à Monique Bégin des réformes en faveur des personnes âgées pour les sortir de la pauvreté. Parmi ces réformes, il y a l'augmentation du supplément de revenu garanti des pensionnés vivants seuls et le partage des crédits du Régime de pensions de la sécurité de la vieillesse du Canada en cas de divorce ou de séparation en 1978.
À la veille des élections générales de , Monique Bégin annonce qu'elle quitte la vie politique.
Elle se joint en 1986 aux universités d'Ottawa et de Carleton en 1986 pour fonder la chaire en études des femmes. Elle développe des cours pour couvrir « Femmes et santé »; « Femmes et politiques sociales » et « Femmes et pouvoir politique » dans les deux universités[7].
En , elle devient doyenne de la nouvelle Faculté des sciences de la santé de l'Université d'Ottawa avec un mandat de sept ans[8]
De 1998 à 2010, elle intègre le programme de maîtrise en gestion de services de santé. Elle participe au développement du programme de Master of Science in Health Systems.