Mounir Satouri naît dans un quartier populaire de Casablanca[1]. Il grandit au Maroc, tandis que son père, qui travaille dans le BTP en France depuis les années 1960, fait des allers-retours entre les deux pays[1].
À l'âge de 15 ans, Mounir Satouri s'engage dans le mouvement de jeunesse de l'Union socialiste des forces populaires[1]. Lors d'une vaste grève des étudiants à laquelle il participe, il est emprisonné pendant quatre semaines pour trouble de l'ordre public, ce qui déclenche chez lui une « immense envie pour la liberté »[1]. À la suite de cet événement, sa famille s'installe en France[1].
Une fois installé dans les Yvelines, Mounir Satouri s'engage comme syndicaliste étudiant à l'UNEF-ID de 1995 à 1998[2]. Il devient ensuite militant associatif, notamment contre le nucléaire et pour la défense des droits de l'Homme[3].
Il dirige le centre social Grain de soleil à Chanteloup-les-Vignes (Yvelines) de 2007 à 2014[4].
Parcours politique
Mounir Satouri s'engage chez Les Verts en 2001 après avoir fait partie un temps du Parti socialiste. Il déclare quitter le PS quand celui-ci décide de retirer le droit de vote des étrangers de son programme[1].
En 2008, il devient élu municipal aux Mureaux[5], où il est réélu depuis[4].
Aux élections régionales de 2010, il est élu conseiller régional. Puis, il devient en 2012 président du groupe des écologistes à la suite de la nomination de Cécile Duflot au poste de ministre du Logement[2]. Il occupe cette fonction jusqu'en 2015 puis de nouveau de 2016 à 2019[4].
Directeur de la campagne Changeons d'air en Île-de-France pour les régionales de 2015[3], il est de nouveau élu conseiller régional en . Il devient président du groupe écologistes et apparentés à la suite du départ d'Emmanuelle Cosse, nommée ministre du Logement[6],[7].
Le , il soutient Benoît Hamon à la primaire de la gauche et appelle les écologistes à se rallier au socialiste si ce dernier gagne[8]. Le , il publie une tribune appelant Yannick Jadot à se désister au profit d'une candidature commune avec Benoît Hamon[9].
En , il se rend en Syrie pour visiter le camp de réfugiés d'Al-Hol, mais l'entrée lui est refusé par les forces kurdes qui contrôlent la région[11].
En vue de l'élection présidentielle de 2022, il est responsable de coordination au sein de l'équipe de campagne de Yannick Jadot, qu'il soutient sur les réseaux sociaux à partir de début 2020[4].
Il soutient Sophie Bussière lors du congrès d'EELV de 2022. Cette dernière entend représenter un courant plutôt social-démocrate au sein du parti, sur le modèle des « réalos » des Verts allemands[12].
↑ abcdef et gHanane Jazouani, « Législatives 2012 : Mounir Satouri, natif de Derb Ghalef et candidat dans les Yvelines », Yabiladi, (lire en ligne, consulté le )
↑ a et b« Mounir Satouri président des Verts d'Ile-de-France », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le )
↑ a et b« Mounir Satouri », sur Le Huffington Post (consulté le )
↑Etienne Baldit, « Un cadre EELV veut que Yannick Jadot se rallie à Benoît Hamon s'il gagne la primaire de la BAP - Le Lab Europe 1 », Le Lab - Europe 1, (lire en ligne, consulté le )
↑« Mounir Satouri (EELV) : "Soyons les porte-voix d'une écologie ouverte et sociale aux côtés de Hamon" - leJDD.fr », LeJDD.fr, (lire en ligne, consulté le )