Brassens en fait une réponse aux réactions suscitées[1] par sa chanson Les Deux Oncles dans laquelle il renvoyait dos à dos les partisans des deux camps de la Seconde Guerre mondiale[style à revoir]. Elle traite de l'absurdité du fanatisme sur un ton désinvolte, comme son leitmotiv « Mourons pour des idées, d'accord, mais de mort lente »[2].
Cette chanson illustre la facette anarchiste et antimilitariste de Brassens, ainsi que sa défiance envers toute idéologie[3] : refusons de suivre aveuglément tel ou tel étendard, celui des sectes porteuses d'idées belliqueuses et que l'on « voit venir avec leurs gros drapeaux »[4]. Défiance qui a pu lui être reprochée[5], même longtemps après sa disparition[6],[7].
C'est une de ses rares chansons de nature fortement politique[8].
En italien, la chanson a été traduite par Fabrizio De André et est contenue dans l'album Canzoni (1974).