Rizwan Khan est un petit garçon musulman qui grandit à Borivali, dans la banlieue de Mumbai (Inde), entouré de l'affection de sa mère. Celle-ci, malgré son comportement déroutant, lui inculque les valeurs de tolérance, d'amour et de justice. Adulte, Rizwan rejoint son frère émigré aux États-Unis où sa belle-sœur lui diagnostique un syndrome d'Asperger (l'un des segments du trouble du spectre de l'autisme). Alors qu'il travaille pour l'entreprise familiale, Rizwan fait la connaissance et tombe amoureux de Mandira, Indienne et hindoue. Malgré la différence de religion, ils se marient et vivent heureux avec le fils que Mandira a eu d'un précédent mariage. Mais après le les choses changent, la famille est en butte à l'ostracisme anti-musulman. Le fils de Mandira est battu à mort. Accablée de douleur, Mandira rejette son mari qu'elle rend responsable du drame qui les frappe. Pour reconquérir la femme qu'il aime, Rizwan entreprend un long périple afin de rencontrer le président des États-Unis pour lui dire et faire savoir à tous que "Mon nom est Khan et je ne suis pas un terroriste".
Fiche technique
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My Name Is Khan est le premier film bollywoodien sans aucune chorégraphie ou autre mise en scène musicale.
Controverses
Le film dut faire face aux violences d'un parti d’extrême droite hindouiste local, le Shiv Sena, qui s’opposait à sa sortie[7],[8].
Critiques
En regard du box-office, My Name Is Khan a reçu des critiques positives. Il obtient une popularité de 82 % sur Rotten Tomatoes, sur la base de 22 critiques collectées[9]. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 50/100, sur la base de 7 critiques collectées, ce qui lui permet d'obtenir le label « Critiques mitigées ou moyennes »[10] et est évalué à 3,4/5 pour 17 critiques de presse sur Allociné.
« Une histoire d'amour drôle et émouvante façon Bollywood, mais Karan Johar manque un peu de finesse et de subtilité pour délivrer son estimable message de paix et de tolérance (...). »
« Ce délicieux mélo se déguste comme un loukoum, plaisir coupable et délectable. Et si son côté kitsch rappelle ses racines bollywoodiennes – malgré l'absence totale de numéros musicaux –, sa veine humaniste nous fait vibrer. »
« Si dans ce Forrest Gump à l'indienne, le message de tolérance du réalisateur est honorable, l'étalage de bons sentiments finit par peser très lourdement. »
La bande originale du film est composée par Shankar-Ehsaan-Loy, à l'exception de Khan Theme, un morceau instrumental dû à Indrajit Sharma. Elle contient six chansons. Les paroles sont écrites par Niranjan Iyengar pour Sajda et Allah Hi Rahem et Javed Akhtar étant l'auteur des trois autres chansons bien qu'il ait préféré ne pas être crédité pour ne pas faire ombrage à Iyengar, auteur moins célèbre.
Le compositeur intègre plusieurs styles musicaux indiens classiques dont l'hindoustanie et le soufi pour créer la bande originale.