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NGC 4262

NGC 4262
Image illustrative de l’article NGC 4262
La galaxie lenticulaire NGC 4262
Données d’observation
(Époque J2000.0)
Constellation Chevelure de Bérénice
Ascension droite (α) 12h 19m 30,6s[1]
Déclinaison (δ) 14° 52′ 40″ [1]
Magnitude apparente (V) 11,6[2]
12,5 dans la Bande B [2]
Brillance de surface 12,75 mag/am2[2]
Dimensions apparentes (V) 1,8 × 1,6[2]
Décalage vers le rouge 0,004533 ± 0,000013[1]
Angle de position 120°[2]

Localisation dans la constellation : Chevelure de Bérénice

(Voir situation dans la constellation : Chevelure de Bérénice)
Astrométrie
Vitesse radiale 1 359 ± 4 km/s [1]
Distance 19,741 ± 5,128 Mpc (∼64,4 millions d'al)[3]
Caractéristiques physiques
Type d'objet Galaxie lenticulaire
Type de galaxie SB(s)0-?[1],[4] E/SB0[2],[5]
Dimensions environ 10,94 kpc (∼35 700 al)[1]
Découverte
Découvreur(s) William Herschel[4]
Date [4]
Désignation(s) PGC 39676
UGC 7365
MCG 3-31-101
CGCG 99-14
VCC 355[2]
Liste des galaxies lenticulaires

NGC 4262 est une galaxie lenticulaire située dans la constellation de la Chevelure de Bérénice. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 1 688 ± 23 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 24,90 ± 1,78 Mpc (∼81,2 millions d'al)[1]. NGC 4262 a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1784.

NGC 4262 par le télescope spatial Hubble.

NGC 4262 présente une large raie HI[1].

À ce jour, 17 mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 19,741 ± 5,128 Mpc (∼64,4 millions d'al)[3], ce qui est à l'intérieur des valeurs de la distance de Hubble. Cependant, cette galaxie est relativement rapprochée du Groupe local. On obtient souvent des distances assez différentes pour les galaxies rapprochées en se basant sur le décalage en raison du mouvement propre de ces galaxies dans le groupe où l'amas où elles sont situées. Notons que c'est avec la valeur moyenne des mesures indépendantes, lorsqu'elles existent, que la base de données NASA/IPAC calcule le diamètre d'une galaxie.

Amas globulaires

Selon une étude publiée en 2008 et basée sur les observations réalisées avec le télescope spatial Hubble, le nombre d'amas globulaires dans NGC 4262 (VCC 355 dans l'article) est estimé à 100 ± 31[6].

Trou noir supermassif

Selon une étude réalisée en 2017 à l'aide du télescope spatial Hubble et portant sur plusieurs galaxies, NGC 4262 renferme un trou noir supermassif dont la masse est comprise entre 0 et 203 millions de masses solaires[7].

Un disque entourant le noyau

Grâce aux observations du télescope spatial Hubble, on a détecté un disque de formation d'étoiles autour du noyau de NGC 4262. La taille de son demi-grand axe est égale à 290 pc (~945 années-lumière)[8].

Groupe de M87, de M60 et l'amas de la Vierge

Selon A.M. Garcia, NGC 4262 est membre du groupe de M87 (NGC 4486). Ce groupe de galaxies comprend au moins 96 membres, dont 53 apparaissent au New General Catalogue et 17 à l'Index Catalogue[9].

D'autre part, la plupart des galaxies du New General Catalogue, dont NGC 4262, et seulement quatre de l'Index Catalogue du groupe de M87 apparaissent dans une liste de 227 galaxies d'un article publié par Abraham Mahtessian en 1998[10]. Cette liste comporte plus de 200 galaxies du New General Catalogue et une quinzaine de galaxies de l'Index Catalogue. On retrouve dans cette liste 11 galaxies du Catalogue de Messier, soit M49, M58, M60, M61, M84, M85, M87, M88, M91, M99 et M100.

Toutes les galaxies de la liste de Mahtessian ne constituent pas réellement un groupe de galaxies. Ce sont plutôt plusieurs groupes de galaxies qui font tous partie d'un amas galactique, l'amas de la Vierge. Pour éviter la confusion avec l'amas de la Vierge, on peut donner le nom de groupe de M60 à cet ensemble de galaxies, car c'est l'une des plus brillantes de la liste. L'amas de la Vierge est en effet beaucoup plus vaste et compterait environ 1300 galaxies, et possiblement plus de 2000[11], situées au cœur du superamas de la Vierge, dont fait partie le Groupe local[12],[13].

De nombreuses galaxies de la liste de Mahtessian se retrouvent dans onze groupes décrits dans l'article d'A.M. Garcia[9], soit le groupe de NGC 4123 (7 galaxies), le groupe de NGC 4261 (13 galaxies), le groupe de NGC 4235 (29 galaxies), le groupe de M88 (13 galaxies, M88 = NGC 4501), le groupe de NGC 4461 (9 galaxies), le groupe de M61 (32 galaxies, M61 = NGC 4303), le groupe de NGC 4442 (13 galaxies), le groupe de M87 (96 galaxies, M87 = NGC 4486), le groupe de M49 (127 galaxies, M49 = NGC 4472), le groupe de NGC 4535 (14 galaxies) et le groupe de NGC 4753 (15 galaxies). Ces onze groupes font partie de l'amas de la Vierge et ils renferment 396 galaxies. Certaines galaxies de la liste de Mahtessian ne figurent cependant dans aucun des groupes de Garcia et vice versa.

Notes et références

  1. a b c d e f g et h (en) « Results for object NGC 4262 », NASA/IPAC Extragalactic Database (consulté le ).
  2. a b c d e f et g « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke», NGC 4200 à 4299 », sur astrovalleyfield.com (consulté le )
  3. a et b « Your NED Search Results, Distance Results for NGC 4262 », sur ned.ipac.caltech.edu (consulté le )
  4. a b et c (en) Courtney Seligman, « Celestial Atlas Table of Contents, NGC 4262 » (consulté le ).
  5. (en) « NGC 4262 sur HyperLeda » (consulté le )
  6. Eric W. Peng, Andrés Jordán, Patrick Côté et et al., « The ACS Virgo Cluster Survey. XV. The Formation Efficiencies of Globular Clusters in Early-Type Galaxies: The Effects of Mass and Environment », The Astrophysical Journal, vol. 681, no 1,‎ , p. 197-224 (DOI 10.1086/587951, Bibcode 2008ApJ...681..197P, lire en ligne)
  7. Renuka Pechetti, Seth Anil, Michele Cappellari, Richard McDermid, Mark den Brok, Steffen Mieske et Jay Strader, « Detection of Enhanced Central Mass-to-light Ratios in Low-mass Early-type Galaxies: Evidence for Black Holes? », The Astrophysical Journal, vol. 850#1,‎ , p. 16 pages (DOI 10.3847/1538-4357/aa9021, Bibcode 2017ApJ...850...15P, lire en ligne)
  8. S. Comerón, J. H. Knapen, J. E. Beckman, E. Laurikainen, H. Salo, I. Martínez-Valpuesta et R. J. Buta, « AINUR: Atlas of Images of NUclear Rings », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 402#4,‎ , p. 2462-2490 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2009.16057.x, Bibcode 2010MNRAS.402.2462C, lire en ligne [PDF])
  9. a et b A.M. Garcia, « General study of group membership. II - Determination of nearby groups », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 100 #1,‎ , p. 47-90 (Bibcode 1993A&AS..100...47G)
  10. Abraham Mahtessian, « Groups of galaxies. III. Some empirical characteristics », Astrophysics, vol. 41 #3,‎ , p. 308-321 (DOI 10.1007/BF03036100, lire en ligne, consulté le )
  11. (en) « Cosmos, Virgo Cluster » (consulté le )
  12. (en) P. Fouque, E. Gourgoulhon, P. Chamaraux, G. Paturel, « Groups of galaxies within 80 Mpc. II - The catalogue of groups and group members », Astronomy and Astrophysics Supplement, vol. 93,‎ , p. 211-233 (Bibcode 1992A&AS...93..211F, lire en ligne)
  13. (en) Tully, R.B., « The Local Supercluster », Astrophysical Journal, vol. 257,‎ , p. 389-422 (DOI 10.1086/159999, Bibcode 1982ApJ...257..389T, lire en ligne)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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