Avec le club de la capitale argentine où il est le gardien titulaire, Pumpido remporte le championnat d'Argentine pour la première fois en 1986. Durant l'été, il participe à la Coupe du monde au Mexique en tant que premier gardien de la sélection Albiceleste, et décroche le trophée mondial, ne concédant que cinq buts en sept matches[1]. Par la suite, il remporte encore la même année la Copa Libertadores, pour la première fois dans l'Histoire du club, et la Coupe intercontinentale, ce qui est également la première, et jusqu'à présent seule, victoire dans la compétition pour River Plate. Il joue encore deux saisons à Buenos Aires, et tente sa chance en Europe en 1988, au Real Betis plus précisément.
Il dispute deux saisons en Espagne, sans y remporter de titre, et participe ensuite à la Coupe du monde 1990 en Italie. Il est de nouveau le gardien titulaire, mais lors du deuxième match de poule face à l'URSS, il se fracture la jambe dans un contact avec un adversaire dès la onzième minute de jeu[2]. Ce sera son dernier match international. Éloigné des terrains pendant près d'un an, il rentre alors en Argentine en 1991, où il dispute une dernière saison avec l'Unión Santa Fe, le club de ses débuts, avant de prendre sa retraite.
Carrière d'entraîneur
Après sa retraite sportive, Nery Pumpido devient entraîneur. Il débute à l'Unión Santa Fe en 1999, et dirige le club durant deux saisons. En 2001, il rejoint le club paraguayen d'Olimpia Asunción, avec lequel il remporte la Copa Libertadores 2002. Un an plus tard, il s'en va aux Tigres UANL, un club mexicain, qu'il mène jusqu'en finale du tournoi d'ouverture 2003. Il démissionne de son poste en 2004 à cause du « manque de soutien de la part du président »[3]