Nicholas-Denys se trouve à environ 25 kilomètres de route au nord-ouest de Bathurst.
Logement
La paroisse[note 1] comptait 2633 logements privés en 2006, dont 2445 occupés par des résidents habituels[2]. Parmi ces logements, 89,6 % sont individuels, 4,3 % sont jumelés, 0,0 % sont en rangée, 2,7 % sont des appartements ou duplex et 1,8 % sont des immeubles de moins de cinq étages. Enfin, 1,4 % des logements entrent dans la catégorie autres, tels que les maisons-mobiles[3]. 88,5 % des logements sont possédés alors que 11,5 % sont loués[3]. 68,1 % ont été construits avant 1986 et 12,9 % ont besoin de réparations majeures[3]. Les logements comptent en moyenne 6,2 pièces et 0,4 % des logements comptent plus d'une personne habitant par pièce[3]. Les logements possédés ont une valeur moyenne de 70 271 $, comparativement à 119 549 $ pour la province[3].
Nicolas-Denys est situé dans le territoire historique des Micmacs, plus précisément dans le district de Gespegeogag, qui comprend le littoral de la baie des Chaleurs[4].
La seigneurie de Népisiguit est concédée en au Sieur Jean Gobin, un marchand de Québec; elle avait un territoire long de 12 lieues et profond de 10 lieues, à partir du littoral de la baie et probablement centré sur la rivière Népisiguit ce qui, selon William Francis Ganong, inclut le site de Nicholas-Denys[5]. Gobin donne la seigneurie à Richard Denys de Fronsac[5]. La seigneurie, par l'héritage à sa femme, tombe aux mains de Rey-Gaillard, qui la possédait en 1753[5]. Cooney parle d'une concession à un certain Enaud, qui est vraisemblablement Philippe Hesnault, seigneur de Pokemouche et peut-être agent de Gobin[5].
En 1825, le territoire est touché par les Grands feux de la Miramichi, qui dévastent entre 10 000 km2 et 20 000 km2 dans le centre et le nord-est de la province et tuent en tout plus de 280 personnes[6],[7].
En 1826, le comté de Gloucester est créé à partir de la paroisse de Beresford et de la paroisse de Saumarez. Le comté de Restigouche, incluant les paroisses d'Addington et de Durham, est formé en 18126 à partir de l'ouest de la paroisse de Beresford. Une partie du territoire de la paroisse de Beresford est transféré en 1837 à la paroisse de Durham. Les limites du comté sont modifiées en 1881 et la paroisse s'en trouve agrandie.
XXe siècle
En 1938, deux résidents de Robertville, Richard Comeau et François Desrosiers, élargissent la route menant de Sainte-Rosette à l'emplacement actuel de Nicholas-Denys et se voient octroyer chacun une terre de 100 acres à condition d'en défricher au minimum 10 acres pour l'agriculture. Le bureau de poste ouvre ses portes en 1940[1].
↑Le Nouveau-Brunswick est traditionnellement divisé en paroisses et Statistique Canada fournit uniquement des données détaillées pour les municipalités et les parties non-constituées des paroisses, alors qu'elle fournit uniquement la population, la superficie, la densité de population et le nombre de logements pour les DSL ne correspondant pas aux limites des paroisses. La paroisse de Beresford inclut les DSL de la paroisse de Beresford, d'Alcida, de Dunlop, de Laplante, de Madran, de Nicholas-Denys, de Petit-Rocher Nord, de Petit-Rocher Sud, de Robertville, de Saint-Laurent et de Tremblay
Références
↑ ab et c(en) Alan Rayburn, Geographical Names of New Brunswick, Énergie, Mines et Ressources Canada, Ottawa, 1975, p. 200
↑(en) Philip K. Bock et William C. Sturtevant (dir.), Handbook of North American Indians, vol. 13, t. 1, Government Printing Office, , 777 p., p. 109-110
↑ abc et d(en) William Gagnong, A Monograph of historic sites in the province of New Brunswick, Ottawa, J. Hope, (lire en ligne), Carte no. 39, p. 318-319
↑(en) J. Clarence Webster, Historical Guide to New Brunswick, Fredericton, New Brunswick Government Bureau of Information and Tourist Travel, , 119 p., p. 61-62.
↑« Il y a déjà 10 ans... », L'Acadie Nouvelle, , p. 42
↑(fr) Réal Fradette, « Qui arrivera à défaire Yvon Godin », dans L'Acadie Nouvelle, 20 décembre 2008 [lire en ligne (page consultée le 20 décembre 2008)].