La même année, la garde nationale d'Ardres le députa à la confédération générale des départements du Pas-de-Calais, de la Somme et du Nord, qui allait se réunir à Lille.
Il exerçait la profession d'avocat au tribunal du district récemment établi à Saint-Omer, lorsque les administrateurs du district de Calais lui confièrent la charge de secrétaire en chef de leurs bureaux.
Après son mariage avec Mlle Réal, Parent quitta cette fonction et revint à Ardres, où il fut nommé juge de paix en 1794. Commissaire auprès de l'administration municipale du canton d'Ardres en 1795, puis auprès de celle de Saint-Omer, il ne négligea pas, en même temps, sa profession d'avocat. Successivement commissaire du pouvoir exécutif près de l'administration départementale du Pas-de-Calais établie à Arras en , puis membre et président de cette administration, il montra dans ces divers postes beaucoup d'activité et prononça de nombreux discours d'une élégance emphatique suivant la rhétorique de l'époque.
Le coup d'État du 18 brumaire an VIII, dont il se déclara le partisan, le fit, le 4 nivôse suivant, membre du Tribunat. Mais les velléités d'opposition constitutionnelle manifestées par Parent-Réal à l'égard du gouvernement du premier Consul déplurent à Bonaparte, qui le comprit, en 1802, dans la première élimination de 25 membres de ce corps politique.
Après un nouveau séjour à Ardres vers la fin de la Restauration, il termine sa carrière d'avocat à Paris, où il mourut subitement le .
Publications
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Du régime municipal et de l'administration de département (1818)
Du Pouvoir municipal et de la police intérieure des communes (1833)
Motion d'ordre tendante à faire consacrer, par la fête du premier vendémiaire, l'accord parfait qui existe dans l'histoire de la Révolution française, entre l'époque de la fondation de la République et celle de l'acceptation de la Constitution