Située aux confins du département, entre la Garonne et l'autoroute A62, la commune de Noaillac se trouve à 68 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 22 km à l'est de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à 9,5 km au sud de La Réole, ancien chef-lieu de canton[1].
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2].
En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 848 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Cazats à 16 km à vol d'oiseau[5], est de 13,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 825,5 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
Typologie
Au , Noaillac est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].
Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (77,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (34,3 %), zones agricoles hétérogènes (24,8 %), forêts (22,9 %), prairies (18,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
La principale voie de communication qui traverse la commune est la route départementale D116 qui mène à Pondaurat vers l'ouest et à Saint-Sauveur-de-Meilhan, dans le département voisin, vers l'est.
L'accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) se fait à la « sortie » 4 La Réole distante du bourg de 4,5 km vers l'ouest.
L'accès 1 Bazas à l'autoroute A65 (Langon-Pau) qui traverse l'ouest du territoire communal, se situe à 25 km vers le sud-ouest.
Le territoire de la commune de Noaillac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des éboulements, chutes de pierres et de blocs[17].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 205 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 205 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[19].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2015 et par des mouvements de terrain en 1999[14].
Toponymie
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Histoire
À la Révolution, la paroisse Saint-Jean de Noaillac forme la commune de Noaillac[20].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].
En 2021, la commune comptait 536 habitants[Note 1], en évolution de +22,1 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Reposoir de Noaillac : À l'entrée dans le bourg, presque en face de la mairie, se trouve un « reposoir », petit édifice qu'on élevait autrefois sur le bord des grandes routes pour offrir un abri aux voyageurs, à la fois lieu de halte et oratoire ; l'autel en est protégé et inscrit aux monuments historiques depuis 1925[26].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 57,6 km pour Bordeaux, 19,4 km pour Langon et 7,5 km pour La Réole. Données fournies par Lion1906.com, consulté le 12 août 2011.
↑Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )