5 novembre (Yémen du Nord) : Les modérés yéménites renversent le régime, mais doivent faire face aux royalistes qui assiègent Sanaa à partir de décembre. Ils échouent finalement et se retirent.
17 novembre : Régis Debray après avoir rencontré Che Guevara et avoir passé quelques jours dans le maquis, est capturé à son retour par l'armée bolivienne et condamné à 30 ans de prison en Bolivie (libéré en 1970).
18 novembre[2], Royaume-Uni : dévaluation de la livre sterling de 14,3 % à la suite de l’accumulation des déficits des paiements internationaux. Mesures déflationnistes destinées à assainir les comptes, qui permettent d’afficher en 1969 un excèdent de 387 millions de £. À la suite de la dévaluation de la livre sterling, toutes les bases militaires britanniques situées à l’est de Suez sont évacuées en quatre ans (fin en octobre 1971) et les dépenses militaires ramenées à 6 % du PNB.
22 novembre : résolution 242 (1967)[3] du Conseil de sécurité des Nations unies prévoyant le retrait d'Israël des territoires occupés en échange de la reconnaissance de tous les États de la région, cessation de l’état de belligérance entre Israël et les Arabes, respect de la reconnaissance de l’intégrité territoriale de tous les États de la région, liberté de navigation sur les voies d’eau internationales, règlement de la question des réfugiés, création de zones démilitarisées. L’Égypte, le Liban et la Jordanie acceptent la résolution. La Syrie et les Palestiniens refusent. Israël interprète le texte dans sa version anglaise : retrait de « territoires occupés » et non « des territoires occupés ».
30 novembre : le Yémen du Sud, ex-protectorat britannique, accède à l'indépendance. Les Britanniques cèdent le pouvoir à un Front National de Libération (cf. 1970). La fragilité de la région s’accroît. Le régime sud-yéménite est menacé par une guérilla organisée par les forces pronassériennes et les forces de tendance marxiste.