15 octobre : coup d'État perpétré par de jeunes officiers réformistes au Salvador destiné à prévenir une évolution à la nicaraguayenne. Ils lancent un processus de démocratisation du pays, mais la « junte révolutionnaire de gouvernement » dirigée par le colonel Adolfo Majano-Ramos qui s’installe se trouve dans l’impossibilité d’affirmer son autorité face à l’armée qui continue à réprimer toute forme de contestation sociale au nom de la lutte contre le communisme. La réforme agraire décrétée le , tout comme la réforme du commerce extérieur et celle de la banque ne peuvent être menés à bien. Les organisations révolutionnaires refusent de soutenir ce qu’elles qualifient de coup d’État proaméricain. Leurs violences font écho à celle des escadrons de la mort.
22 octobre[1] : procès de six membres de la Charte 77 et du VONS en République socialiste tchécoslovaque. Condamnation et emprisonnement des intellectuels dirigeants le mouvement d’opposition au régime (l’écrivain Václav Havel, le journaliste et dramaturge Jiří Dienstbier, le journaliste Petr Uhl et le mathématicien et philosophe Václav Benda). Un groupe dissident, le Comité pour la défense des personnes injustement persécutées (VONS), continue à communiquer à l’Occident des informations sur les conditions de vie en Tchécoslovaquie.
Traité de Moscou entre L'URSS et le Yémen du Sud[2]. Les tensions entre le Yémen du Sud et le Yémen du Nord, aiguisées par la découverte de gisements pétroliers sur des frontières mal définies, poussent le gouvernement du sud à s’allier avec l’Union soviétique, à laquelle il accorde des facilités navales et aériennes.