D'origine polonaise et descendante d’une lignée de rabbins de Brest-Litovsk, Odile Barski a des parents biologistes qui ont choisi la France comme terre d'asile à la fin de la guerre[1]. Lors d'une interview, elle cite :
« Mon père a participé aux recherches sur le vaccin de la poliomyélite et ses travaux sur les cellules hybrides ont été essentiels pour la génétique. À cinq ans, j’étais captivée par les cellules souches observées au microscope de mon père. Plus tard, les cours de Claude Lévi-Strauss au Collège de France m’ont poussée vers l’anthropologie. Quel homme fascinant ! Puis, j’ai bifurqué vers la sociologie[1]. »
Entre l'écriture de polars et de romans noirs, Odile Barski se forge aussi un nom dans le monde du cinéma et de la télévision en écrivant plus de 150 scénarios[1].
1986-1992 : La Mafia, série 1 à 4 (adaptation et dialogues avec Ennio de Concini)
1988 : Pas de deux (coadaptation)
1989 : Fine Romance (adaptation française)
1990 : Warburg, le banquier des princes de Moshé Mizrahi, d'après le roman de Jacques Attali (coadaptation et dialogues)
1992 : Virginie Ravel, d'après une idée originale de Michel Martens et Laurence Bachman (coauteur avec Michel Martens pour les épisodes 1, 2, 3, 5 et 6 ; coauteur avec Jean-Guy Gingembre pour l'épisode 4)
1993 : Police secrets : Un alibi en or (coadaptation et dialogues)
1995 : Avocat d'office : Marchand de rêve de Daniel Vigne (scénario et dialogues), d'après une idée originale de Gabriel Aghion
1996 : Un homme de Robert Mazoyer (coadaptation et dialogues)
1996 : Hors limites : Le Piège et Mariage à la bulgare de Dennis Berry (coadaptation et dialogues)
1996 : Victor et François de Josée Dayan (coadaptation et dialogues)
1997 : Les Semailles et les Moissons de Christian François, d'après l'œuvre d'Henri Troyat (scénario, adaptation et dialogues)