Olivier Bodart, né le 24 novembre 1971 à Bourg-la-Reine, est un écrivain et artiste plasticien français.
Biographie
Olivier Bodart obtient un diplôme en arts appliqués à l’École Estienne en 1990. Il poursuit ensuite des études en Arts et Lettres à l’université Panthéon-Sorbonne puis enseigne les arts plastiques à Paris pendant treize ans.
Il passe les sept années suivantes à Chicago[1] où il réalise un projet à plusieurs facettes, composé d’un volet littéraire (le roman Zones à risques)[2] et d’un volet artistique de cent-cinquante-six œuvres (la série Risk Areas, 2019, boîte-sculptures et photographies)[3].
En 2019, il s’installe dans le désert de Sonora où il entame un autre projet[4] qui donne à nouveau naissance à un roman (Après moi le désert) et à une série de cinquante-et-une créations visuelles (Imperial, 2022, 15 dalles en céramique et 35 photographies)[5].
Son travail d’écriture est marquée par l’insertion du récit dans une géographie très spécifique (physique et humaine) et par l’influence que celle-ci peut avoir sur des histoires individuelles ou collectives[6].
Les créations plastiques d’Olivier Bodart naissent chaque fois de ses fictions, elles sont la matérialisation d’éléments évoqués dans les romans[7].
Le projet Risk Areas, est exposé pour la première fois dans son intégralité au Centre d’Art d’Evanston[8] près de Chicago, aux États-Unis en avril 2022, et l’exposition Imperial est montée en août 2021 à la galerie The Guild à Charlottetown, au Canada[9],[10].
Œuvre
Ses projets ont un ascendant psychogéographique[11], ils sont composés d'une partie écrite (les romans) et d'une partie visuelle (les séries artistiques), chacune pouvant fonctionner séparément. Les romans jonglent avec les genres[12], études de mœurs, policier, roman initiatique, fantastique. Bertrand Leclair, dans Le Monde, dit du roman Après moi le désert, qu'il tient de l'installation, au sens artistique du terme[13]. ,