Les deux pays acceptent la résolution 598 du Conseil de sécurité des Nations unies qui doit mettre un terme à la guerre Iran-Irak le . Toutefois, peu de temps après, l'Irak viole le cessez-le-feu et lance une nouvelle offensive, souhaitant occuper de façon permanente le Khouzistan et l'ouest de l'Iran, puis renverser le gouvernement islamique iranien afin de mener à bien ses objectifs fixés lors du déclenchement de la guerre en 1980. L'armée irakienne pénètre dans la province du Khouzistan et lance des attaques chimiques et des frappes aériennes, perçant en direction de Khorramshahr tandis que l'Organisation des moudjahiddines du peuple iranien attaque l'Iran central.
Déroulement de l'opération
Les Iraniens attendent de pied ferme l'attaque de l'OMPI sur un front reculé, de façon que la force aérienne irakienne ne puisse pas soutenir leur avance. Après cela, des parachutistes iraniens sont parachutés derrière les lignes de l'Organisation des moudjahiddines du peuple iranien tandis que des F-4 Phantom II et des hélicoptères d'attaque de la force aérienne de la République islamique d'Iran neutralisent les véhicules ennemis. La progression de l'OMPI est ainsi brusquement arrêtée.
Le , l'Iran repousse les Irakiens et l'OMPI hors de Qasr-e-Shirin et de Sarpol Zahab, bien que l'Irak affirme « s'être retiré volontairement » des deux villages. Les sources iraniennes indiquent que 4 500 soldats irakiens et combattants de l'Organisation des moudjahiddines du peuple iranien ont été tués tandis que 400 soldats iraniens ont trouvé la mort dans la défense du pays.
Dernière opération militaire majeure du conflit, le dernier incident entre l'Irak et l'Iran se produira le dans le golfe Persique après que la marine iranienne eut fait feu sur un cargo irakien et que l'Irak ait lancé des attaques à l'arme chimique contre des civils iraniens, en blessant 2 300.