1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes
Ottignies chevauche la vallée de la Dyle, au cœur du Brabant wallon. La commune est située à environ 25 kilomètres au sud-est du centre de Bruxelles, la capitale belge.
Les cours d’eau qui traversent la commune sont la Dyle et ses affluents, le Stimont, le Ry Pinchart, le Ry Angon, la Malaise et le Blanc-Ry.
Le lac de Louvain-la-Neuve sert de bassin d'orage pour le centre de Louvain-la-Neuve (construit sur une dalle de béton sur pilotis) et se déverse dans la Malaise.
Le bâtiment actuel de la gare a été érigé en 2000, à la place de l'ancienne gare datant du XIXe siècle, pour remplacer un ancien édifice jugé inadapté. Une nouvelle rénovation de la gare est attendue pour 2029[3].
Un projet de RER autour de Bruxelles permettrait encore la densification des liaisons ferroviaires vers la capitale et dans la commune. Les travaux d'élargissement de la ligne vers Bruxelles à 4 voies au lieu de deux ont commencé dans la commune au début 2008. La mise en place complète du réseau RER de et vers Ottignies-Louvain-la-Neuve est prévue pour 2023, après de nombreux retards[4].
Bus
La commune est desservie par le réseau public du TEC Brabant wallon, notamment au départ des gares des bus d'Ottignies et de Louvain-la-Neuve. Elle est reliée aux villes et villages voisins et à Bruxelles par des bus locaux et express.
Histoire
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Moyen Âge
Voir la rubrique « Histoire » de l'article Ottignies.
XIXe siècle
Le , un accident de chemin de fer a eu lieu sur la (ligne 140) vers Charleroi Sud. Quatorze personnes y perdirent la vie. Cet événement est commémoré par un mémorial placé rue du Monument no 11.
Yves du Monceau de Bergendal.Art nouveau à Ottignies.
Seconde Guerre mondiale
Entre le et le , peu après l'invasion de la Belgique par les troupes allemandes, des compagnies françaises du 11e régiment de Zouaves s'étaient installées sur le territoire de Limelette et notamment sur le pont de la Dyle. Au cours des combats qui opposèrent les Français et les Allemands, une centaine de Zouaves, originaires de Jassans-Riottier, y ont perdu la vie. Une plaque commémorative se trouve toujours à Limelette.
Durant la seconde guerre mondiale, de nombreux bâtiments, dont l'église de Limelette furent détruits par le bombardement aérien du [5],[6],[7],[8] qui affecta aussi Limal et Ottignies. Ce raid s'inscrivait dans le programme allié de destruction de l'infrastructure logistique allemande et visait les installations ferroviaires du nœud des lignes Bruxelles-Namur et Louvain-Charleroi[9] et plus particulièrement la gare d'Ottignies, son dépôt de locomotives et la cinquantaine de locomotives allemandes qui s'y trouvaient[10]. Il fut annoncé par la radio anglaise au cours de la journée : « SEINGITTO (Ottignies à l'envers) mourra ce soir »[11]. Ce bombardement « en tapis », mené par 196 avions alliés, largua 1 500 à 2 000 bombes sur une zone allant de Moriensart à Limal et fit 84 victimes dont 41 à Limelette[9],[10]. Les fusées des éclaireurs ayant manqué leur cible, les bombardiers firent de nombreuses victimes civiles[12] mais fort peu de dégâts aux installations ciblées.
Après-guerre
Dans les années 1960, les tensions communautaires autour de l'affaire de Louvain poussent les autorités francophones de l'Université catholique de Louvain à chercher un endroit en Wallonie où installer la section francophone de l'UCL. Le bourgmestre Yves du Monceau de Bergendal réagit positivement dès 1966 à cette demande et propose le plateau de Lauzelle. À la suite des évènements du Walen buiten, le déménagement est organisé à la hâte et la première pierre de Louvain-la-Neuve est posée en 1971. Au départ un campus, Louvain-la-Neuve se développe comme une véritable ville dans les décennies qui suivent.
La commune d'Ottignies-Louvain-la-Neuve a été créée le par la fusion des communes d'Ottignies, de Céroux-Mousty et de Limelette et plusieurs modifications de limites, le site urbain de Louvain-la-Neuve étant situé dans l'ancienne commune d'Ottignies[13].
XXIe siècle
En 2001, Ottignies-Louvain-la-Neuve devient la première commune de Belgique à élire un bourgmestre écologiste[14] : Jean-Luc Roland.
En 2017, les habitants de la commune sont invités à se prononcer pour la première fois par consultation populaire sur l'extension du centre commercial L'Esplanade de Louvain-la-Neuve[15]. Ce mécanisme de référendum consultatif est autorisé depuis 2017 en Wallonie. La participation atteint 21,98% et 79,3% des électeurs s'opposent au projet[16].
La ville possède des armoiries qui lui ont été octroyées le 18 décembre 1991. Elles sont une combinaison d'éléments des armoiries des familles qui ont joué un rôle dans la ville.
Le premier quartier montre les armoiries de la famille Spangen, seigneurs d'Ottignies de 1602 à 1731. Elles étaient employées par l'ancienne commune d'Ottignies. Elles étaient blasonnées : D'or à la fasce d'azur,l'écu surmonté d'un heaume d'argent, couronné, grillé, colleté et liseré d'or, doublé et attaché de gueules, aux lambrequins d'or et de sable, tenu à dextre par un sauvage de carnation, ceint et couronné de lierre, armé d'une massue sur l'épaule, et supporté à senestre par un lion regardant d'or, lampassé de gueules. Cimier: une cuve de sable, cerclée d'or et remplie de plumes de coq de sable. Elles avaient été octroyées le 24 décembre 1962[17].
Le second quartier montrent les armoiries de la famille Coloma, les derniers seigneurs de Céroux.
Le troisième quartier sont les armoiries d'Anne-Josèphe de la Croix, Abbesse de l'Abbaye de Florival de 1733 à 1749 qui possédait les terres où fut érigée l'actuelle ville nouvelle de Louvain-la-Neuve.
Le quatrième quartier montrent les armoiries de l'ancienne commune de Limelette qui s'était vu octroyer des armoiries le 12 décembre 1953. elles étaient blasonnées : D'or à trois coqs de gueules. Elles montraient trois coqs provenant des armoiries des seigneurs médiévaux de Limelette[18].
Blasonnement :Ecartelé au 1 d'or à la fasce d'azur, au 2 d'azur à la bande d'or accompagnée de deux colombes d'argent becquées et membrées de gueules, à la bordure du second chargée de huit taus du premier, au 3 d'azur à la croix d'or cantonnée de quatre coquilles du même, au 4 d'or à trois coqs de gueules.
Délibération communale : 30 septembre 1991
Arrêté de l'exécutif de la communauté : 18 décembre 1991
Source du blasonnement : Heraldy of the World[19].
Le Conseil communal se réunit le dernier mardi du mois, à 20 h 15, dans la Salle du Conseil communal de l'Hôtel de Ville. Il réunit les 31 conseillers communaux.
Depuis les élections du , il comprend 10 sièges pour Ecolo, 9 pour OLLN 2.0 (Mouvement réformateur, MR), 7 pour Avenir (Centre démocrate humaniste, CdH), 3 pour le PS et 2 pour la liste citoyenne Kayoux[20]. Ecolo, avec ses dix sièges, y est le premier parti après le repli de l'opposition OLLN 2.0, qui est passée de 12 à 9 sièges[21],[22].
Abdel Ben El Mostapha (PS) (Bâtiments, énergie, droits humains, relations Nord-Sud, accueil des personnes d'origine étrangère, information, tutelle CPAS)
Elle comptait, au , 31 824 habitants (16 419 hommes et 16 405 femmes) [25], soit une densité de 952,81 habitants/km² pour une superficie de 33,40 km²[26].
En tenant compte des anciennes communes entraînées dans la fusion de communes de 1977, on peut dresser l'évolution suivante[27],[28] :
Les chiffres des années 1831 à 1970 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.
Source: DGS , de 1831 à 1981=recensements population; à partir de 1990 = nombre d'habitants chaque 1er janvier[29]
Le peintre Paul Delvaux (1897-1994) a représenté plusieurs fois les trains de la gare d'Ottignies qu'il a beaucoup fréquentée étant enfant. L'Athénée Royal Paul Delvaux, une des plus importantes écoles primaire et secondaire de la commune et l'Avenue Paul Delvaux lui rendent hommage. Plusieurs reproductions de ses tableaux sont affichées en gare de Louvain-la-Neuve, dont il est devenu chef de gare honoraire en 1985[30].
Gérard Deprez (1943-), homme politique, ancien conseiller communal[31], ancien président du PSC, fondateur du MCC, il a également été député européen durant plus de 30 ans.
↑Cf. l'art. 254 de l'arrêté royal du portant fusion des communes et modification de leurs limites (reproduit ici, p. 132): Art. 254 § 1. Les communes d'Ottignies, Céroux-Mousty et Limelette sont fusionnées en une nouvelle commune, qui portera le nom d'Ottignies-Louvain-la-Neuve. § 2. Est rattachée à la nouvelle commune d'Ottignies-Louvain-la-Neuve et distraite de la nouvelle commune de Wavre, la portion de territoire de l'ancienne commune de Wavre, située à l'ouest de la chaussée de Bruxelles à Namur, et au sud du chemin de « Lauzelle » au « Bois de Villers ». [description de la nouvelle limite] § 3. Est rattachée à la nouvelle commune d'Ottignies-Louvain-la-Neuve et distraite de la nouvelle commune de Wavre, la partie de territoire située au sud-est de l'ancienne commune de Limal. [description de la nouvelle limite] § 4. Est rattachée à la nouvelle commune d'Ottignies-Louvain-la-Neuve et distraite de la nouvelle commune de Chaumont-Gistoux, la partie de territoire de l'ancienne commune de Corroy-le-Grand située au sud-ouest de l'axe de l'autoroute Bruxelles-Namur, suivant lequel est fixée la limite séparative des nouvelles communes d'Ottignies-Louvain-la-Neuve et de Chaumont-Gistoux. § 5. Est distraite de la nouvelle commune d'Ottignies-Louvain-la-Neuve et rattachée à la commune de Court-Saint-Étienne la partie du territoire de l'ancienne commune de Céroux-Mousty, constituée par le hameau de Limauges. [description de la nouvelle limite]
↑Ces chiffres reprennent toutes les personnes inscrites dans la commune le premier jour du mois écoulé, quel que soit le registre dans lequel elles sont reprises (registre de la population, registre des étrangers ou registre d'attente).
↑Ces chiffres reprennent toutes les personnes inscrites dans la commune le premier janvier écoulé, dans le registre de la population ou le registre des étrangers sans le registre d'attente.
Ghislain Geron, Catherine Dhem, Geneviève Rulens (et alii autores) Patrimoine architectural et territoires de Wallonie. Court-Saint-Étienne, Mont-Saint-Guibert et Ottignies Louvain-la-Neuve. (Mardaga et Service Public de Wallonie) 2010, 223 pages.
Jean-Michel Bruffaerts, Ottignies sous l'Occupation 1940-1944, [Louvain-la-Neuve], Université Catholique de Louvain, 1987, 124 pp. (Séminaire d'histoire contemporaine / sous la direction de Jacques Lory) ;
Jean-Michel Bruffaerts, Une paroisse sous l'Occupation (1940-1944) : Saint-Rémy d'Ottignies, in Revue d'Histoire religieuse du Brabant wallon, V, 1991, no 1, p. 54–65.
Françoise Baus, Mathieu Bertrand et Emmanuel Paÿe (avec la collaboration de Jean-Marie Lechat), Le patrimoine d'Ottignies-Louvain-la-Neuve, Agence Wallonne du patrimoine, coll. « Carnets du patrimoine » (no 152), , 56 p. (ISBN978-2-87522-011-0)