Les cristaux de péridot ont probablement été exploités dès le Ier millénaire av. J.-C. dans la petite île de Zabargad, située en mer Rouge près de la péninsule de Ras Banas en Égypte. Le gisement de péridots de Zabargad est le plus célèbre et le plus important historiquement, mais il est aujourd'hui abandonné.
Étymologie
Deux origines ont été proposées pour ce vocable : le mot arabe faridat (« pierre précieuse, perle »)[1], ou, par métathèse, le mot latin paederos, dérivé du grec Παιδέρως, composé de παιδός (« jeune garçon ») et έρως (« amour »)[2]. D’après Pline l’Ancien, le paedéros « se trouve… à la tête des pierres blanches… et il est devenu, par privilège, synonyme de beauté… et mérite spécialement un si beau nom ; car il réunit la transparence du cristal, le vert particulier de l'air… Nulle pierre n'a une plus belle eau ; nulle ne captive plus agréablement et plus doucement les yeux »[3].
↑La qualité des cristaux et l'homogénéité de l'olivine de San Carlos en font une référence incontournable pour les recherches sur les propriétés physiques, chimiques et mécaniques de l'olivine.
Références
↑D’après le Oxford English Dictionary, « uncertain forms and foreign appearance of the word have suggested an Oriental origin; but there appears to be no valid basis for the conjecture of its identity with Arabic faridat ‘pearl, precious stone’. (vocable Arabic) »
↑Pline l'Ancien - Histoire naturelle - Livre XXXVII. Le Lapidaire orphique, possiblement de la fin du Ier siècle de notre ère, compare une pierre précieuse, l’opallius, par sa couleur délicate, à « l’adolescent désirable ». (Les lapidaires grecs, Paris, 1985, p. 52 et 97
↑Dictionnaire des sciences naturelles, Volume 9 Par André Jean François Marie Brochant de Villers,Alexandre Brongniart, Frédéric Georges Cuvier p. 163 1817.