Pınar Selek

Biographie
Naissance	8 octobre 1971 (53 ans); Istanbul
Nationalités	française (depuis le 4 septembre 2017); turque
Formation	Sociologie
Activités	Écrivaine, militante pour les droits de la personne humaine, sociologue, autrice de littérature pour la jeunesse
Période d'activité	Depuis 2004
Directeur de thèse	Samim Akgönül (d)
Site web	pinarselek.fr
Distinctions	Liste détaillée Prix PEN Turquie Duygu Asena (2009 et 2023); Docteure honoris causa de l'École normale supérieure de Lyon (2013); Premi Veu Lliure (2024)

Pınar Selek (aussi orthographiée Pinar Selek), née le 8 octobre 1971 à Istanbul, est une sociologue, conteuse, écrivaine et militante antimilitariste et éco-féministe turque. Vivant en France depuis 2011, elle a obtenu la nationalité française en 2017.

Biographie

Fille d'Alp Selek, avocat ayant passé quatre ans et demi en prison après le coup d'État de septembre 1980^[1], et de Ayla Selek, pharmacienne^[2]^,^[3], Pınar Selek est par ailleurs la petite-fille de Haki Selek, un des fondateurs du Parti des travailleurs de Turquie. Ancienne élève du lycée Notre-Dame de Sion à Istanbul^[4], elle soutient en 2014 une thèse de doctorat à l'université de Strasbourg^[5]. Elle n'a pas été intégrer en Turquie par la société

Connue pour ses écrits sur les groupes opprimés en Turquie, elle plaide pour une approche sociologique qui ne se situe pas en surplomb des personnes enquêtées mais repose sur une immersion de longue durée (comme elle le résume dans un de ses articles^[6]). Son mémoire de DEA soutenu en 1997 porte sur la rue Ulkër à Istanbul. Ayant partagé la vie des enfants de la rue pour mieux les connaître, parfois enfants de prostituées, jeunes homosexuels, elle mène sa recherche sur les personnes trans qui sont exclues de cette rue^[7]^,^[3].

Après ce travail, elle commence une enquête d'histoire orale sur la diaspora politique kurde au Kurdistan, en Allemagne et en France. La police turque l’arrête le 11 juillet 1998 et lui demande de livrer les noms de ses enquêtés^[8]. Elle refuse de les donner malgré les actes de torture qu'elle subit. Commence alors une affaire judiciaire, qui est décrite comme l'une des plus emblématiques de la répression que subissent intellectuels, universitaires étudiants, artistes et journalistes en Turquie^[9].

Pınar Selek cofonde en 2001 l'association Amargi, qui lutte contre les violences faites aux femmes. Elle rencontre ensuite le journaliste Hrant Dink, qui l'invite à collaborer à son journal bilingue (turc-arménien) Agos. Sa thèse de doctorat en sciences politiques, soutenue le 7 mars 2014 à l'Université de Strasbourg, porte sur les mouvements sociaux turcs^[5]. Selek publie plusieurs travaux de sociologie en Turquie, dont une partie est traduite en français. Elle est également écrivaine et a publié plusieurs essais et romans, ainsi que des contes de fées. Son essai Parce qu'ils sont Arméniens (2015) allie autobiographie intellectuelle, témoignage social et historique et réflexion critique.

Selek travaille à l’université Côte-d'Azur à Nice grâce au Programme national d’accueil en urgence des scientifiques et des artistes en exil (PAUSE), avant d'y obtenir un poste pérenne d'enseignante-chercheure en 2022 . Membre du laboratoire de recherche URMIS^[10], elle enseigne aux départements de sciences politiques et de sociologie-démographie^[11]^,^[12].

En septembre 2017, Pinar Selek obtient la nationalité française^[13].

En 2023, elle publie Le Chaudron militaire turc : un exemple de production de la violence masculine, qui reprend le matériel de son enquête sociologique de 2007 sur le service militaire turc, déjà publié dans Devenir homme en rampant (2014)^[14]. Elle le présente comme une synthèse plus réflexive que le précédent, s'appuyant notamment sur les travaux d'Hannah Arendt (la banalité du mal), de Michel Foucault (Surveiller et punir) et de Gilles Deleuze (la société de contrôle)^[15].

En 2024, elle devient « marraine » de Prison Insider, une plateforme d'information sur les conditions de détention dans le monde^[16].

Affaire Pınar Selek

Accusation et procès

Une explosion a lieu le 9 juillet 1998 sur le bazar aux épices à Istanbul faisant sept morts et une centaine de blessés. Il a été établi par plusieurs experts que cette explosion était due à une fuite de gaz^[17]. Le 11 juillet, Pınar Selek est arrêtée. Les autorités policières produisent des preuves falsifiées prouvant que cette explosion était due à une bombe posée par des partisans du PKK^[18]. La police reproche à Pınar Selek d'avoir collaboré à ce supposé attentat. En l'attente d'un jugement, en 2000, Pınar Selek est libérée une première fois^[3].

À sa libération, Pınar Selek crée en 2001, avec d'autres militantes féministes, l'association Amargi, qui s'engage notamment contre les violences faites aux femmes. En 2006, le premier procès a lieu et l'un des faux témoins produits pour les besoins de ce procès politique se rétracte et confie que ses aveux ont été obtenus sous la torture. Pınar Selek est relaxée une première fois mais le procureur fait appel. En 2008, elle est relaxée une seconde fois mais l'appel de la Cour de cassation l'oblige à fuir la Turquie. Elle vient de publier Sürüne Sürüne erkek olmak, une étude sur la construction de la masculinité à travers le service militaire en Turquie. Bénéficiant d'une bourse du PEN club, Pınar Selek se rend alors en Allemagne^[3].

Tandis que la procédure judiciaire à son encontre est toujours en cours, Pinar Selek arrive en 2011 en France, où elle bénéficie de l'asile académique avant de devenir française en 2017 et d'obtenir un poste pérenne à l'université en 2022.

Sa sœur, mathématicienne, devient avocate pour la défendre devant la justice turque aux côtés de leur père^[3].

Chronologie des événements

1998 : arrestation de Pınar Selek ; elle refuse de livrer à la police l’identité de militants kurdes sur lesquels elle conduisait ses travaux de sociologue^[3].
2000 : elle sort de prison^[3].
2006 : procès ; Pınar Selek est acquittée.
2008 : second acquittement ; la Cour de cassation turque fait à nouveau appel. Pınar Selek quitte la Turquie pour Berlin où elle obtient une bourse du PEN club allemand. Elle vit deux ans dans la capitale allemande, avant de déménager à Strasbourg^[3].
2011 : troisième acquittement ; la Cour de cassation fait à nouveau appel.
22 novembre 2012 : La Cour annule son propre acquittement
24 janvier 2013 : Pınar Selek est condamnée à perpétuité par le tribunal de Çağlayan à Istanbul^[19].
11 juin 2014 : la Cour de cassation turque annule la condamnation à la prison à perpétuité de 2013 à la suite d'un appel des avocats dénonçant les illégalités de procédure ; un nouveau jugement est prévu^[20].
19 Décembre 2014 : quatrième acquittement, mais le procureur fait appel.
21 juin 2022 : Pınar Selek est condamnée à la prison à perpétuité par la Cour suprême de Turquie ; un nouveau procès est prévu^[21]^,^[22].
6 janvier 2023 : un mandat d’arrêt international avec emprisonnement immédiat est émis à son encontre, avant même la tenue de son procès^[23].
31 mars 2023 : cinquième procès de Pinar Selek finalement renvoyé au 29 septembre 2024 lors de l'audience^[24]^,^[3].

Décorations

2013 : Pınar Selek reçoit les insignes de docteur honoris causa de l’École normale supérieure de Lyon, en même temps que l’écrivain algérien Boualem Sansal et que le professeur d’histoire contemporaine marocain Jamaâ Baida^[25].
2023 : Selek est nommée présidente d’honneur de l’Association des Sociologues de l’Enseignement Supérieur (ASES)
2023 : Médaille de la Ville de Paris (Vermeil)^[3]

Publications en français

Travailler avec ceux qui sont en marge, Socio-Logos, avril 2010, n^o 5
Loin de chez moi mais jusqu'où ?, Donnemarie-Dontilly, Éditions iXe, coll. « La petite IX^e », 2012, 56 p. (ISBN 979-10-90062-11-5)
La Maison du Bosphore, Éditions Liana Levi, Paris, 2013, 400 p. (ISBN 978-2867466694)
Devenir homme en rampant, Paris, L'Harmattan, 218 p. Paris, 2014 (traduction de Sürüne Sürüne erkek olmak paru en 2008) (ISBN 9782343024417)
Parce qu'ils sont Arméniens, Éditions Liana Levi, Paris, 2015 96 p. (ISBN 978-2867467646)
Verte et les oiseaux, avec Elvire Reboulet & Maud Leroy (ill.), conte illustré traduit du turc par Lucie Lavoisier, Éditions des Lisières, Sainte Jalle, 2017, 64 p. (ISBN 9791096274031)
Algue et la sorcière, avec Elvire Reboulet & Maud Leroy (ill.) conte illustré traduit du turc par Lucie Lavoisier, Éditions des Lisières, Curnier, 2021, 56 p. (ISBN 9791096274277)
Azucena ou Les fourmis zinzines, des femmes, 2022, 224 p.
Pinar Selek, Le chaudron militaire turc: un exemple de production de la violence masculine, Des femmes-Antoinette Fouque, 2023 (ISBN 978-2-7210-1214-2)

Notes et références

↑ AFP, « Pınar Selek, sociologue turque harcelée, exilée, mais toujours engagée », sur lepoint.fr, 3 février 2012 (consulté le 27 janvier 2013).
↑ Marie-Eve Lacasse, « Pinar Selek, la chercheuse recherchée », Libération,‎ 28 juillet 2022 (lire en ligne, consulté le 30 juillet 2022).
↑ ^{a b c d e f g h i et j} Delphine Minoui, « Turquie : Pinar Selek, otage d'une parodie de justice », Le Figaro,‎ 31 mars 2023, p. 9 (lire en ligne).
↑ (de) Biographie de Pinar Selek sur le site du PEN club Deutschland.
↑ ^{a et b} « Les possibilités et les effets de convergences des mouvements contestataires, sous la répression : les mobilisations au nom de groupes sociaux opprimés sur la base du genre, de l'orientation sexuelle ou de l'appartenance ethnique, en Turquie », sur HAL thèses (consulté le 30 juillet 2022).
↑ Pinar Selek, « Travailler avec ceux qui sont en marge ? », Socio-logos. Revue de l'association française de sociologie, n^o 5,‎ 13 avril 2010 (ISSN 1950-6724, DOI 10.4000/socio-logos.2505, lire en ligne, consulté le 12 avril 2023).
↑ « Je pensais que les sociologues, tout comme les médecins, devaient être capables de guérir les blessures de la société. Après avoir achevé mes recherches sur la manière dont les transsexuels avaient été expulsés d’Ulker Street2 et avoir validé ma thèse, je ne pouvais tout simplement pas abandonner les personnes dont j’avais partagé les problèmes, sous prétexte d’avoir obtenu ce que je désirais. Et donc je ne les ai pas abandonnées. J’ai participé à un atelier avec les personnes que j’avais rencontrées au cours de diverses enquêtes et qui avaient toutes subi une forme ou une autre d’exclusion et d’isolement. Nous l’avions appelé « l’Atelier des Artistes de Rue ». » - Extrait de sa plaidoirie lors de son procès le 17 mai 2006.
↑ Pinar Selek, « Je ne voulais pas leur donner les noms, c'est une question d'éthique », in Sylvain Laurens et Frédéric Neyrat, Enquêter : de quel droit ?, Bellecombe en Bauges, 2010.
↑ (en) Valérie Erlich, Fanny Jedlicki, Pascale Laborier, Sylvie Monchatre et Pascale Laborier, « Debate: The case of Pinar Selek is a stark reminder of the dangers faced by academics in Turkey and around the world », sur The Conversation, 29 mars 2023 (consulté le 12 avril 2023).
↑ « Membres permanent·es de l’Urmis », sur Unité de recherche Migrations et Société (consulté le 30 juillet 2022).
↑ Anne-Camille Beckelynck, « Perpétuité requise contre Pinar Selek après quatre acquittements », Dernières nouvelles d'Alsace,‎ 28 janvier 2017 (lire en ligne).
↑ « Équipe d'enseignement du département de sciences politiques de l'UNICE » (consulté le 13 février 2017).
↑ Pierre France, « Pinar Selek devient citoyenne française », rue89strasbourg.com, 26 septembre 2017.
↑ « Le Chaudron militaire turc de Pinar Selek », sur Des femmes (consulté le 20 octobre 2024)
↑ « « Ténèbres qui font d’un bébé un assassin » - Les mots sont importants (lmsi.net) », sur lmsi.net (consulté le 20 octobre 2024)
↑ « Qui sommes nous ? », sur Prison Insider (consulté le 14 mai 2024)
↑ « La sociologue turque Pinar Selek "paye la résistance au prix fort" », sur TV5MONDE, 27 janvier 2023.
↑ Laure Marchand, « Pinar Selek dans les mâchoires du système judiciaire turc », Le Figaro,‎ 11 décembre 2012 (lire en ligne, consulté le 12 avril 2023).
↑ Arte Reportage, « Pinar Selek : « Je ne suis pas seule » », sur arte.tv, 24 janvier 2013 (consulté le 24 janvier 2013).
↑ AFP, « Turquie : la condamnation à la prison à vie de Pinar Selek annulée », sur france3.fr, France 3 Grand Est, 11 juin 2014 (consulté le 15 août 2020).
↑ Guillaume Perrier, « Turquie : 24 ans de harcèlement judiciaire contre l’universitaire Pinar Selek », sur Le Point, 24 juin 2022 (consulté le 26 juin 2022).
↑ « Pınar Selek • Une condamnation ubuesque », sur Kedistan, 22 juin 2022 (consulté le 26 juin 2022).
↑ Guillaume Deleurence, « Pour Pınar Selek », sur POLITIS, 8 février 2023 (consulté le 6 juillet 2023)
↑ « La justice turque pas prête à lâcher Pınar Selek – 🔴 Info Libertaire », sur www.infolibertaire.net,‎ 24 avril 2023 (consulté le 6 juillet 2023)
↑ « Pinar Selek docteur Honoris Causa de l’École normale supérieure de Lyon », sur le site dnf.fr du 2 octobre 2013.

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Pınar Selek, sur Wikimedia Commons

Bibliographie

Guillaume Gamblin, L'Insolente. Dialogues avec Pinar Selek, Paris, Cambourakis, coll. « Sorcières », 2019, 224 p.

Liens externes

Féminin-Masculin, liberté ou/et domination : Pinar Selek aux Rencontres d'Averroès
« Un (double) regard engagé » : discussion entre Isabelle Kraus et Pinar Selek

Site officiel
Ressource relative à plusieurs domaines :
- Radio France
Ressource relative à la recherche :
- ORCID
Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Dictionnaire universel des créatrices
Notices d'autorité :
- VIAF
- ISNI
- BnF (données)
- IdRef
- LCCN
- GND
- Pays-Bas
- WorldCat

[1] AFP, « Pınar Selek, sociologue turque harcelée, exilée, mais toujours engagée », sur lepoint.fr, 3 février 2012 (consulté le 27 janvier 2013).

[2] Marie-Eve Lacasse, « Pinar Selek, la chercheuse recherchée », Libération,‎ 28 juillet 2022 (lire en ligne, consulté le 30 juillet 2022).

[Le_Figaro-3] {a b c d e f g h i et j} Delphine Minoui, « Turquie : Pinar Selek, otage d'une parodie de justice », Le Figaro,‎ 31 mars 2023, p. 9 (lire en ligne).

[4] (de) Biographie de Pinar Selek sur le site du PEN club Deutschland.

[HAL_01131837-5] {a et b} « Les possibilités et les effets de convergences des mouvements contestataires, sous la répression : les mobilisations au nom de groupes sociaux opprimés sur la base du genre, de l'orientation sexuelle ou de l'appartenance ethnique, en Turquie », sur HAL thèses (consulté le 30 juillet 2022).

[6] Pinar Selek, « Travailler avec ceux qui sont en marge ? », Socio-logos. Revue de l'association française de sociologie, n^o 5,‎ 13 avril 2010 (ISSN 1950-6724, DOI 10.4000/socio-logos.2505, lire en ligne, consulté le 12 avril 2023).

[7] « Je pensais que les sociologues, tout comme les médecins, devaient être capables de guérir les blessures de la société. Après avoir achevé mes recherches sur la manière dont les transsexuels avaient été expulsés d’Ulker Street2 et avoir validé ma thèse, je ne pouvais tout simplement pas abandonner les personnes dont j’avais partagé les problèmes, sous prétexte d’avoir obtenu ce que je désirais. Et donc je ne les ai pas abandonnées. J’ai participé à un atelier avec les personnes que j’avais rencontrées au cours de diverses enquêtes et qui avaient toutes subi une forme ou une autre d’exclusion et d’isolement. Nous l’avions appelé « l’Atelier des Artistes de Rue ». » - Extrait de sa plaidoirie lors de son procès le 17 mai 2006.

[8] Pinar Selek, « Je ne voulais pas leur donner les noms, c'est une question d'éthique », in Sylvain Laurens et Frédéric Neyrat, Enquêter : de quel droit ?, Bellecombe en Bauges, 2010.

[9] (en) Valérie Erlich, Fanny Jedlicki, Pascale Laborier, Sylvie Monchatre et Pascale Laborier, « Debate: The case of Pinar Selek is a stark reminder of the dangers faced by academics in Turkey and around the world », sur The Conversation, 29 mars 2023 (consulté le 12 avril 2023).

[10] « Membres permanent·es de l’Urmis », sur Unité de recherche Migrations et Société (consulté le 30 juillet 2022).

[11] Anne-Camille Beckelynck, « Perpétuité requise contre Pinar Selek après quatre acquittements », Dernières nouvelles d'Alsace,‎ 28 janvier 2017 (lire en ligne).

[12] « Équipe d'enseignement du département de sciences politiques de l'UNICE » (consulté le 13 février 2017).

[13] Pierre France, « Pinar Selek devient citoyenne française », rue89strasbourg.com, 26 septembre 2017.

[14] « Le Chaudron militaire turc de Pinar Selek », sur Des femmes (consulté le 20 octobre 2024)

[15] « « Ténèbres qui font d’un bébé un assassin » - Les mots sont importants (lmsi.net) », sur lmsi.net (consulté le 20 octobre 2024)

[16] « Qui sommes nous ? », sur Prison Insider (consulté le 14 mai 2024)

[17] « La sociologue turque Pinar Selek "paye la résistance au prix fort" », sur TV5MONDE, 27 janvier 2023.

[18] Laure Marchand, « Pinar Selek dans les mâchoires du système judiciaire turc », Le Figaro,‎ 11 décembre 2012 (lire en ligne, consulté le 12 avril 2023).

[Morosi-19] Arte Reportage, « Pinar Selek : « Je ne suis pas seule » », sur arte.tv, 24 janvier 2013 (consulté le 24 janvier 2013).

[20] AFP, « Turquie : la condamnation à la prison à vie de Pinar Selek annulée », sur france3.fr, France 3 Grand Est, 11 juin 2014 (consulté le 15 août 2020).

[21] Guillaume Perrier, « Turquie : 24 ans de harcèlement judiciaire contre l’universitaire Pinar Selek », sur Le Point, 24 juin 2022 (consulté le 26 juin 2022).

[22] « Pınar Selek • Une condamnation ubuesque », sur Kedistan, 22 juin 2022 (consulté le 26 juin 2022).

[23] Guillaume Deleurence, « Pour Pınar Selek », sur POLITIS, 8 février 2023 (consulté le 6 juillet 2023)

[24] « La justice turque pas prête à lâcher Pınar Selek – 🔴 Info Libertaire », sur www.infolibertaire.net,‎ 24 avril 2023 (consulté le 6 juillet 2023)

[25] « Pinar Selek docteur Honoris Causa de l’École normale supérieure de Lyon », sur le site dnf.fr du 2 octobre 2013.

[1]

[2]

[3]

[4]

[5]

[6]

[7]

[8]

[9]

[10]

[11]

[12]

[13]

[14]

[15]

[16]

[17]

[18]

[19]

[20]

[21]

[22]

[23]

[24]

[25]

Pınar Selek

Biographie

Affaire Pınar Selek

Accusation et procès

Chronologie des événements

Décorations

Publications en français

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

Read other articles:

Plauen Reichstag constituency

中国新歌声 (第一季)

Преступность в Мьянме

Louisville Slugger Field

تيتسويا فوجي

Ilona Štěpánová-Kurzová

Tenang (film)

サンディエゴ・パドレス

Koninklijke Gemeentelijke Harmonie van Koksijde

Cabal Online

Kokey (TV series)

The Penny Hoarder

Białowieża (województwo świętokrzyskie)

Independence hypothesis

VisArt Video

Dendang, Dendang, Belitung Timur

The Harper House

Forte Montecchio Nord

Joko Suranto

Dreadnought (video game)