Un palais de justice, appelé maison de cour en français louisianais, contient un tribunal ou autre juridiction, son administration et divers services liés au droit.
Histoire
En France
Au XIIIᵉ siècle, le roi Louis IX, connu sous le nom de Saint-Louis, rendait la Justice sous un chêne.
Avec le temps, les troncs d’arbres ont laissé la place aux colonnes qui ont progressivement investi l’architecture des palais de justice.
Au Moyen-Âge, naquit le premier tribunal. À cette époque, les audiences avaient lieu dans les lieux publics des villes.
À partir du XVIIe siècle, les architectes ont commencé à construire les palais de Justice en s’inspirant des modèles de l’Antiquité : fronton, grands escaliers, rangées de colonnes… Leur objectif était de concevoir des édifices imposants afin de souligner l’inébranlable pouvoir de la Justice[1].
De nos jours, les architectes cherchent à véhiculer une image de la Justice tournée vers la transparence et l’ouverture. Dorénavant, les palais de justice sont bâtis pour être à la fois esthétiques, accessibles et pratiques, dans le but d’accueillir le personnel judiciaire mais également les justiciables. De plus, ils sont construits dans les centres des villes afin d'être au plus près des populations[2]. Par exemple, l'architecture du Tribunal judiciaire de Paris s'inscrit dans cette tendance architecturale.
Réorganisation
Le 1er janvier 2020, les tribunaux d'instance et de grande instance fusionnent. Les tribunaux d’instance et de grande instance situés dans une même ville sont regroupés en une juridiction unique : le Tribunal judiciaire. Et le tribunal d’instance situé dans une commune différente d’un tribunal de grande instance devient une chambre détachée de ce tribunal judiciaire, appelée Tribunal de proximité.
↑Association française pour l'histoire de la justice en France, La Justice en ses temples. Regards sur l'architecture judiciaire en France, préface de Robert Badinter, Paris, Errance, 1992, 328 p., ill.