Disputée le , la quarante-neuvième édition de Paris-Roubaix est lancée sous la pluie à 10 h à Saint-Denis[1],[3]. À l'entrée d'Arras, Louison Bobet subit une crevaison et est signalé, après réparation, à deux minutes et trente secondes de la tête de la course[3]. Lâché derrière le troisième groupe de la course, le champion de France fait l’effort pour revenir sur un groupe de favoris et y parvient 18 km plus tard, seulement suivi par Marcel Kint, Oscar Plattner et Adolfo Leoni[3]. Seuls l'animateur de la course Raymond Impanis, Lionel van Brabant, bientôt rejoints par Antonio Bevilacqua, Bernard Gauthier et Attilio Redolfi font la course devant ce groupe[3]. Les deux groupes se rejoignent à trois kilomètres de Seclin[4]. Au 227e kilomètre de la course, Antonio Bevilacqua tente sa chance en solitaire, il attaque pour éviter le sprint avec l’ancien champion du monde Rik Van Steenbergen[4]. Le championne du monde de poursuite italien prend plusieurs centaines de mètres sur ses poursuivants lorsque Fiorenzo Magni chute à Lesquin et manque d'emporter Louison Bobet[4]. A la sortie de l’Enfer du Nord, Bevilacqua a une avance importante et vise seul vers la victoire à Roubaix[4]. Épuisé par les efforts fournis, Rik Van Steenbergen est battu au sprint pour la deuxième place par Louison Bobet[3].
↑ a et b« Le triple horaire possible de Paris-Roubaix », L'Équipe, no 1556, , p. 4 (lire en ligne).
↑Jacques Goddet, « L'enfer 51 dominé par une élégante bande de démons », L'Équipe, no 1557, , p. 1 et 4 (lire en ligne).
↑ abcd et eClaude Tillet, « "Tonio" Devilacqua, surpuissant, arrache la victoire à neuf champions, toute l’élite sauf Fausto Coppi ! », L'Équipe, no 1557, , p. 1 et 4 (lire en ligne).
↑ abc et dAlbert de Wetter, « Impanis s'est assuré la vedette des deux premiers actes du 49e Paris-Roubaix », L'Équipe, no 1557, , p. 4 (lire en ligne).