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Parti du peuple cambodgien

Parti du peuple cambodgien
(km) គណបក្សប្រជាជនកម្ពុជា
Image illustrative de l’article Parti du peuple cambodgien
Logotype officiel.
Présentation
Président Hun Sen
Fondation [1] (Parti révolutionnaire du peuple khmer)
1981 (Parti du peuple cambodgien)
Siège 203 Preah Norodom Boulevard, Phnom Penh, Cambodge
Vice-présidents Say Chhum (en)
Sar Kheng (en)
Positionnement Depuis 1991 :
Droite[2],[3],[4]

1951-1991 :
Extrême gauche

Idéologie Depuis 1991 :
Nationalisme khmer[5]
Monarchisme[6],[7]
Conservatisme[8]

1951-1991 :
Marxisme-léninisme[9]

Affiliation internationale Internationale démocrate centriste
Adhérents 6 millions (2020)[10]
Couleurs Bleu et orange
Site web cpp.org.kh
Représentation
Députés
120  /  125
Sénateurs
58  /  62
Maires (en)
1645  /  1646
Conseillers municipaux (en)
11051  /  11572
Conseillers locaux[11]
4034  /  4114

Le Parti du peuple cambodgien, abrégé en PPC (en khmer : Kanakpak Pracheachon Kâmpuchéa ; en anglais : Cambodian People's Party, officiellement abrégé en CPP) — parfois appelé Parti populaire cambodgien — est la formation politique actuellement au pouvoir au Cambodge.

Anciennement communiste, l'actuel Parti du peuple a été parti unique sous le régime de la république populaire du Kampuchéa : il portait à l'époque le nom de Parti révolutionnaire du peuple khmer, également traduit par Parti révolutionnaire du peuple du Kampuchéa (PRPK).

De par sa structure et son implantation (une antenne du parti existe jusque dans le moindre village ou hameau cambodgien[12]), le parti est régulièrement accusé d’être un rouage important dans le contrôle de l’administration et la transmission des prébendes et autres passe-droits qui enrichissent les dirigeants nationaux au détriment des intérêts du pays[13].

Le parti est affilié à l'Internationale démocrate centriste[14].

Historique

Le parti unique de la république populaire du Kampuchéa

Du 5 au , au beau milieu de l'offensive vietnamienne contre le régime khmer rouge, Heng Samrin réunit un « troisième congrès » qui se voulait ainsi le prolongement du Parti révolutionnaire du peuple khmer fondé en 1951 entre autres par Son Ngoc Minh, Tou Samouth et Sieu Heng, mais sans reconnaître les congrès du parti communiste du Kampuchéa de 1963, 1975 et 1978 organisés par les proches de Pol Pot[15].

Peu d’informations ont filtré sur cette réunion si ce n’est que Pen Sovan a été élu premier secrétaire du comité central et que le parti comptait alors une soixantaine de membres répartis entre deux tendances parfois opposées au cours de l’histoire du communisme cambodgien : les « Khmers Việt Minh », d'anciens cadres Khmers issarak qui étaient restés au Viêt Nam depuis des années, et les dissidents khmers rouges, pour la plupart issus du commandement de l'ancienne Zone Est du Kampuchéa démocratique[16],[17]. Les premiers nommés, plus au fait du fonctionnement de l’appareil vietnamien seront dans un premier temps favorisés et occuperont les principaux postes à responsabilité dans le premier comité central[18].

Le passé de certains des membres du parti et son idéologie communiste seront dans un premier temps occultés auprès d’une population qui venait de subir les brutalités du Kampuchéa démocratique. La fracture avec le régime précédent apparaîtra de manière visible dans le rapport que Pen Sovan présente lors du 4e congrès, tenu du 26 au , qui présente les membres du parti communiste du Kampuchéa comme des traîtres à la nation et au parti[19].

Il sera aussi décidé lors de ce quatrième congrès d’opérer désormais à visage découvert, sûrement parce que les dirigeants de la république démocratique du Kampuchéa avaient gagné en confiance quant à la pérennité de leur gouvernement mais aussi parce qu’ils avaient besoin de l’aide de toute la population pour reconstruire le pays. Il était aussi adopté cinq « principes de base de la ligne du parti » à savoir : porter haut les couleurs du patriotisme et de la solidarité internationale prolétarienne, défendre la patrie, rétablir et développer l’économie et la culture dans le but de préparer la voie au socialisme, déployer un parti marxiste-léniniste et renforcer la coopération militaire avec le Viêt Nam, le Laos, l’Union des républiques socialistes soviétiques et les autres nations socialistes. Il fut aussi décidé de conserver le nom de Parti révolutionnaire du peuple khmer afin de se différencier du « parti réactionnaire polpotiste » et promouvoir de meilleures pratiques au sein du parti. Le congrès proclamait également son intention de lutter contre « la doctrine ultranationaliste de Pol Pot », d’encourager un gouvernement centralisé et une direction collective, enfin de rejeter le culte de la personnalité. La « doctrine ultranationaliste » fait sans équivoque allusion au racisme anti-vietnamien des responsables khmers rouges. Enfin, les 162 délégués élisaient les 21 participants au comité central qui confirmait Pen Sovan au poste de secrétaire général et les sept membres du bureau politique initial[20],[21].

En 1981, le parti révolutionnaire du peuple khmer comptait entre 600 et 1 000 membres, ce qui représentait un accroissement considérable comparé à 1979, mais il n’était présent qu’à Phnom Penh et dans les chefs-lieux provinciaux dont certains ne comportaient qu’un seul adhérent. Kompong Cham, la province la plus peuplée avec plus d’un million d’habitants, ne pouvait par exemple se prévaloir de plus de 30 militants[22].

Mais très vite, au sein du parti, les anciens partisans de Pol Pot supplantent les anciens Khmers Issarak aux postes à responsabilité. Plusieurs raisons ont été avancées à cette évolution : les premiers nommés se seraient montrés moins sensibles à la corruption financière que les seconds qui auraient eu une meilleure connaissance des réalités politiques vietnamiennes et par conséquent une plus grande capacité à tenir tête à leurs protecteurs; enfin, les dissidents khmers rouges, ayant le plus à perdre d'un retour de leurs anciens collègues, auraient été jugés plus dociles. En , Pen Sovan est brusquement limogé, probablement pour s'être opposé à la politique d'immigration vietnamienne au Cambodge, et pour avoir manifesté trop de velléités d'indépendance. Heng Samrin lui succède comme secrétaire général du parti[23],[24].

Le parti tient son 5e congrès du 13 au au cours duquel il dresse un bilan des cinq dernières années et définit une ligne pour le futur[25].

Il se prévaut de 7 500 membres réguliers dont 4 000 depuis le début de l’année 1985 et peut aussi compter sur pas moins de 37 000 sympathisants parmi lesquels il peut susciter de nouvelles adhésions. D’après le rapport de Heng Samrin, le PRPK dispose de 22 comités régionaux et d’un nombre indéfini de cercles et cellules au sein du gouvernement, des forces armées, des organisations de masse, des entreprises, des usines et des exploitations agricoles. Le rapport se félicite ainsi de la progression du parti depuis 1981 mais regrette une implantation à la base et au niveau des districts qui reste à améliorer[26].

Il note aussi avec satisfaction que l’administration de Heng Samrin, avec l’aide de « volontaires vietnamiens » a détruit « tout type » de base de résistance de la guérilla[27].

Le rapport se targue aussi d’avoir écarté la menace « d’autoritarisme » grâce au développement du centralisme démocratique et du leadership collectif (en) malgré une éducation politique des masses en retrait. Le soutien et la confiance de la population sont aussi parfois contrariés par l’étroitesse d’esprit, l’arrogance et la bureaucratie de certains dirigeants. Heng Samrin déplore aussi l’absence de documents sur l’histoire du PRPK qui permettrait de mieux illustrer les « bonnes traditions du parti »[26].

Un autre problème est le manque de cadres politiques et techniques, ce qui entrave la reconstruction du pays. L’économie s’en trouve déséquilibrée et en retard avec des indicateurs en deçà de leurs niveaux d’avant-guerre, le pays souffrant en outre d’une pénurie de carburant, de matières premières et de pièces détachées de toutes sortes. D’après Heng Samrin, une telle situation ne permettrait pas une transition vers le socialisme avant « des douzaines d’années »[28].

Le rapport présente aussi un plan sur la période 1986-1990 avec trois principaux objectifs. Le premier objectif concerne la maîtrise militaire « à la frontière et à l’intérieur du pays » afin d’annihiler toute activité hostile à la république populaire du Kampuchéa[26].

Le second objectif est de développer le potentiel économique et politique pour, malgré les embûches, permettre d’accéder au socialisme. Une mobilisation de masse de la population est pour cela jugée primordiale. Il est ainsi prévu de tolérer « l’économie privée » afin d’accomplir la « tâche très dure et très complexe » pour amener les « composants non-socialistes » à un niveau avancé. Sur le plan politique, le rapport préconise aussi la promotion d’un « homme socialiste nouveau » qui doit être loyal envers sa patrie et le socialisme, avoir une bonne connaissance scientifique et respecter la discipline, la propriété publique, la production et le travail manuel[29].

Enfin, le troisième objectif est relatif à l’accroissement des liens entre le Cambodge et le Viêt Nam, le Laos, l’Union soviétique et les autres pays socialistes. Heng Samrin recommande de garantir cette alliance par une loi pour assurer le succès de la révolution cambodgienne et demande aux Cambodgiens de rejeter toute attitude ou acte opportuniste ou chauvin de nature à aller à l’encontre de l’amitié avec les voisins indochinois – une allusion au ressentiment très présent quant à la présence des troupes et colons vietnamiens[30].

Avant de clore le congrès, les 250 délégués élisent les 45 membres du nouveau comité central (31 titulaires et 14 suppléants) qui à leur tour reconduisent Heng Samrin comme secrétaire général, choisissent les neuf participants (sept titulaires et deux suppléants) du bureau politique, les 5 de son secrétariat et les 7 de sa commission de contrôle[31].

Au même moment, les dirigeants vietnamiens, désireux de se dépêtrer du bourbier cambodgien, semblent enclins à favoriser l’émergence de dirigeants plus indépendants à leur égard, tant qu'ils ne permettent pas pour autant un retour du régime khmer rouge ni ne remettent en cause la sécurité au sud du Viêt Nam[32].

Mutation dans le multipartisme

Le PRPK prend son nom de parti du peuple cambodgien lors d'un congrès extraordinaire du PRPK qui eut lieu les 17 et en vue de modifier ses statuts afin de pouvoir participer aux élections de 1993. Outre le changement de nom, le congrès adoptait plusieurs décisions dont les plus notables furent le renoncement au marxisme-léninisme et le ralliement au multipartisme[33],[note 1].

Mais cette évolution n’était pas forcément aisée pour tout le monde et les années qui suivront seront émaillées de violences dont il est difficile de faire la part entre les actions concertées en haut lieu, les actes isolés de militants ayant du mal à composer avec des contradicteurs et enfin des faits qui n’avaient pas de motivations politiques[35].

Après sa défaite aux élections de 1993, le CPP a imposé une coalition gouvernementale au FUNCINPEC, sorti vainqueur des urnes[36], coalition qu'il reconduira par la suite en tant que parti majoritaire[37], et ce jusqu’en 2008, année où le poids de la formation royaliste était devenu insignifiant (deux députés sur 120)[38].

La triarchie du parti, inchangée du début des années 1990 à 2015

Situation actuelle

une vache pait au bord d'une route en latérite sous un panneau bleu délavé où l'on peut lire le sigle et nom du parti du peuple cambodgien en khmer et en anglais.
Le Parti du peuple cambodgien est implanté jusque dans le plus petit village du Cambodge, ici dans la province de Kampot.

Le parti du peuple cambodgien dispose d'une majorité absolue d'élus à l'Assemblée nationale[39]. L'actuel Premier ministre, Hun Sen en est le président[40].

Si les partis d’opposition ont l’habitude de se déchirer dans des luttes intestines, certaines sources y voient la main du CPP qui les aurait fait infiltrer par des personnes à sa solde pour semer la zizanie[41],[42]. Ces explications ne peuvent néanmoins expliquer à elles-seules la facilité avec laquelle ces scissions se produisent[43]. Ainsi, si le doute est permis pour un Nguon Sœur dont le départ du parti de la nation khmère pour se rapprocher de Hun Sen obligera les fidèles de Sam Rainsy à rebaptiser leur mouvement[44] ou pour un Ieng Mouly (en) qui provoquera une crise fatale au parti libéral démocratique bouddhiste[45] avant d’occuper des postes ministériels dans des gouvernements du CPP[46], les accusations par exemple portées contre Kem Sokha à qui on reprochait d’avoir été encouragé à créer le parti des droits de l’homme pour diviser l’opposition, paraissent peu crédibles[47].

En contrepartie, le parti du peuple cambodgien donne l’image d’une certaine stabilité, si on excepte les menaces de sécession de Hun Sen en 1992 et Norodom Chakrapong (en) en 1993 qui semblent par contre en être restées au stade des intentions. En fait, réminiscence ou non de la période du parti unique, les dissensions semblent se régler en interne, mais pas toujours de manière pacifique. Des rumeurs insistantes ont ainsi fait état de divergences entre Hun Sen et Chea Sim et certains actes de violence contre eux ou leurs proches durant les années 1990 seraient liées à ces querelles[48].

Lors des élections du , le parti aurait emporté 114 sièges de la chambre basse[49].

Annexes

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Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. La référence au PRPK n’est pas pour autant abandonnée et de nos jours encore le parti continue de revendiquer 1951 comme année de sa fondation ce qui lui vaut régulièrement d’être accusé par ses opposants d’être resté communiste[34].

Références

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  24. François Ponchaud, Une Brève Histoire du Cambodge, Nantes/Laval, Siloë, , 142 p. (ISBN 978-2-84231-417-0, présentation en ligne), « De la libération à l'occupation (1979 - 1989) », p. 96-97
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  48. Gregory Mikaelian et Alain Forest (dir.), Cambodge contemporain, Les Indes savantes, , 525 p. (ISBN 9782846541930), partie II, chap. 2 (« Pour une relecture du jeu politique cambodgien : le cas du Cambodge de la reconstruction (1993-2005) »), p. 159-160
  49. The Phnom Penh Post 30 juillet 2018

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Les EF 70-200mm sont des téléobjectifs à focale variable de série L, utilisant la monture EF (pour les boitiers Canon EOS) produits par Canon. Description Il en existe, en 2019, six versions : f/2,8 L USM, sorti en mars 1995 ; f/4 L USM, sorti en septembre 1999 ; f/2,8 L IS USM, sorti en septembre 2001, possède la stabilisation d'image ; f/4 L IS USM, sorti en novembre 2006, possède la stabilisation d'image, mais ne remplace pas la version f/4 L USM ; f/2,8 L IS II…

Untuk kota tingkat prefektur Taizhou (泰州) di provinsi Jiangsu, lihat Taizhou, Jiangsu. Taizhou 台州市Kota tingkat prefekturPemandangan TaizhouLetak Kota Taizhou di ZhejiangNegaraRepublik Rakyat TiongkokProvinsiZhejiangDivisi tingkat kabupaten9Pemerintahan • Sekretaris PKTWu Weirong (吴蔚荣) • Wali kotaZhang Bing (张 兵)Luas • Luas daratan9.411 km2 (3,634 sq mi) • Luas perkotaan1.536 km2 (593 sq mi) •…

16th episode of the 2nd season of Frasier The Show Where Sam Shows UpFrasier episodeEpisode no.Season 2Episode 16Directed byJames BurrowsWritten byKen LevineDavid IsaacsOriginal air dateFebruary 21, 1995 (1995-02-21)[1]Guest appearances Ted Danson as Sam Malone (special guest star) Téa Leoni as Sheila Episode chronology ← PreviousYou Scratch My Book... Next →Daphne's Room Frasier (season 2)List of episodes The Show Where Sam Shows Up is the 16th episode…

American musicologist and critic (1945–2022) Richard TaruskinTaruskin in 2014BornRichard Filler Taruskin(1945-04-02)April 2, 1945New York City, U.S.DiedJuly 1, 2022(2022-07-01) (aged 77)Oakland, California, U.S.Spouse Cathy Roebuck ​(m. 1984)​Children2AwardsNoah Greenberg AwardKyoto Prize in Arts and PhilosophyAcademic backgroundEducationColumbia University (B.A., M.A., PhD)Academic workDisciplineRussian musicInstitutions UC Berkeley Columbia University Notabl…

County in Texas, United States County in TexasLlano CountyCountyThe Llano County Courthouse in LlanoLocation within the U.S. state of TexasTexas's location within the U.S.Coordinates: 30°43′N 98°41′W / 30.71°N 98.68°W / 30.71; -98.68Country United StatesState TexasFounded1856Named forLlano RiverSeatLlanoLargest cityHorseshoe BayArea • Total966 sq mi (2,500 km2) • Land934 sq mi (2,420 km2) •…

Coki AnwarLahirChoirul Anwar2 Januari 1984 (umur 39)Pati, Jawa Tengah, IndonesiaNama lainCoki anwar the penetration of vaginaPekerjaanpelawak tunggalaktorTahun aktif2014—sekarang Choirul Anwar, yang lebih dikenal dengan nama Coki Anwar (lahir 2 Januari 1984) adalah seorang pelawak tunggal dan aktor berkebangsaan Indonesia. Coki berasal dari komunitas Stand Up Indo Jogja. Coki dikenal dengan gaya melawak tunggalnya yang berbeda dari komika pada umumnya, di mana ia memiliki person…

Pour les articles homonymes, voir Aladin. Aladdin Logo du film Données clés Réalisation Guy Ritchie Scénario John AugustGuy Ritchie Musique Alan Menken Acteurs principaux Mena MassoudWill SmithNaomi ScottMarwan Kenzari Sociétés de production Walt Disney PicturesRidebackMarc Platt Productions Pays de production États-Unis Genre aventure fantastique Durée 128 minutes Sortie 2019 Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution Aladdin est un film d'aventures fantastique américa…

North American adoptee advocacy and support organization Bastard NationFormation1996; 27 years ago (1996)FounderBastard Nation Founding FoundlingsTypeNonprofit organizationLegal status501(c)(4) organizationPurposeAdoptee advocacy and supportRegion North AmericaWebsitebastards.org Bastard Nation is a North American adult adoptee political advocacy and support organization. It was founded in 1996 by denizens of the Usenet newsgroup alt.adoption Shea Grimm, Damsel Plum, Marley Gre…

Series of Soviet operations in World War II Battles of RzhevPart of the Eastern Front of World War IIDate8 January 1942 – 31 March 1943LocationRzhev and Velikie Luki salients, Russian SFSR56°15′00″N 34°19′00″E / 56.25°N 34.316667°E / 56.25; 34.316667Result Inconclusive[1] No side achieved their operational objectives. Soviet forces failed to destroy Army Group Center.Territorialchanges German forces retreat from the Rzhev salient (Operat…

This article needs additional citations for verification. Please help improve this article by adding citations to reliable sources. Unsourced material may be challenged and removed.Find sources: Black Canaan – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (June 2010) (Learn how and when to remove this template message) Short story by Robert E. HowardBlack CanaanShort story by Robert E. HowardCountryUnited StatesLanguageEnglishGenre(s)Horror, Southern Go…

Bobby Zamora Informasi pribadiNama lengkap Robert Lester ZamoraTanggal lahir 16 Januari 1981 (umur 42)Tempat lahir Barking, InggrisTinggi 183 m (600 ft 4+1⁄2 in)[1]Posisi bermain PenyerangKarier junior West Ham UnitedKarier senior*Tahun Tim Tampil (Gol)1999–2000 Bristol Rovers 4 (0)2000 → Bath City (pinjaman) 5 (7)2000 → Brighton & Hove Albion (pinjaman) 6 (6)2000–2003 Brighton & Hove Albion 119 (70)2003–2004 Tottenham Hotspur 16 (0)2004–2008…

Baudouin III, Comte Flandria Baudouin III dari Flandria Muda (940 – 1 Januari, 962) merupakan seorang Comte Flandria, yang secara singkat memerintah Provinsi Flandria (suatu wilayah yang sekarang barat laut Belgia dan barat daya Belanda), bersama dengan ayahandanya Arnoul I. Arnoul I membuat Baudouin sebagai rekan-pemimpin pada tahun 958, akan tetapi Baudouin telanjur meninggal sebelum ayahandanya dan digantikan oleh anaknya yang masih kecil Arnoul II, dengan ayahandanya bertindak sebagai wali…

2018 video game 2018 video gameThronebreaker: The Witcher TalesDeveloper(s)CD Projekt RedPublisher(s)CD ProjektDirector(s)Mateusz TomaszkiewiczWriter(s)Jakub Szamałek[1]Composer(s)Marcin PrzybyłowiczMikolai StroinskiPiotr AdamczykSeriesThe WitcherEngineUnityPlatform(s)Microsoft WindowsPlayStation 4Xbox OneNintendo SwitchiOSAndroidReleaseMicrosoft Windows23 October 2018PlayStation 4, Xbox One4 December 2018Nintendo Switch28 January 2020iOS9 July 2020Android17 June 2021Genre(s)Role-playi…

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