Le père de Paul-Jacques Kalb est d'origine alsacienne, sa mère est suisse. Il fait ses études secondaires à Zurich[1].
Première Guerre mondiale
Paul-Jacques Kalb soigne les grands blessés français et aide les familles de réfugiés de passage en Suisse. Pour son dévouement, il obtient la médaille de la reconnaissance française.
En 1917, il s'engage dans l'armée française et termine la guerre comme sous-lieutenant. Il est décoré de la croix de guerre avec citation à l'ordre du régiment[1].
L'entre deux guerres
Paul-Jacques Kalb reprend ses études à la faculté de droit à l'université de Strasbourg. En 1923, il avocat stagiaire à Colmar et monte progressivement les échelons et en 1932, à trente-quatre ans, il entre au Conseil de l'Ordre[2]. C'est un redoutable adversaire pour les autonomistes alsaciens[1].
Seconde Guerre mondiale
Le 22août 1939, il est mobilisé aux services spéciaux de l'armée à Belfort comme lieutenant. Le 27juillet 1940 il est démobilisé à Toulouse. En à Lyon, il crée le service d'aide aux réfugiés et aux expulsés d'Alsace et de Moselle.
Avocat de profession, il est membre du Conseil de la République de son élection en 1948 jusqu'à sa mort en 1964. Il en est vice-président de 1948 à 1955. Il est inscrit au groupe « Action Démocratique et Républicaine », devenu en 1951 « Rassemblement du Peuple français », lui-même rebaptisé, en 1954, groupe des « Républicains sociaux »[4]. Il est président de ce groupe en 1951[5].
En 1959, il est représentant de la France à l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe. Au niveau associatif, il devient président d'honneur de l'association des officiers de réserve et de la Fédération des engagés volontaires d'Alsace et de Lorraine.
↑David Bellamy, « Historique des groupes parlementaires gaullistes », Parlement[s], Revue d'histoire politique, no HS 5, , p. 8-21 (lire en ligne, consulté le ). Via Cairn.info.
↑Les Grands Coups de bluff de l’Histoire de Philippe Valode, First-Gründ, 2011, (ISBN978-2-75402316-0), Paris.
François Igersheim, « L’Alsace et la Lorraine à Londres et Alger : de la BBC à la Libération 1940-1944 », Revue d'Alsace, no 136, , p. 199-273 (lire en ligne, consulté le ) Paul-Jacques Kalb (alias « Jacques d'Alsace »).
Eric Le Normand, « Paul Kalb », dans Association pour des études sur la Résistance intérieure des Alsaciens (AERIA) et Christophe Clavel, La résistance des Alsaciens, Fondation de France, département AERI, (ISBN978-2-915742-32-9) DVD pédagogique