Dans la mouvance du courant Art Déco dont Jacques Grüber était le chef de file incontesté, Louzier a évolué d’une imagerie proche de l’art nouveau vers une stylisation et une palette de plus en plus affirmées.
Réalisations
En 1917, il réalise avec Edmond Socard les vitraux de l’abside de la cathédrale Sainte-Marie de Bayonne[3]. Il reviendra en 1928 dans cette cathédrale pour y réaliser la Rosace de la Création[4].
On lui doit encore les vitraux de l’église de Vermelles (1927-1928), Beuvry et Lestrem (1928-1929) (Pas-de-Calais). À Lestrem, il réalise la Cène ; l’atelier de Nazareth ; St Amé prêchant les habitants ; la remise d’une chandelle à deux charitables en présence de St Eloi. À Beuvry, vitrail sur « la charité de Saint-Martin »[5]
En 1945, il réalise avec son associé Gimonet les 21 vitraux de l’église Notre-Dame-des-Blancs-Manteaux (Paris 4e). Il crée avec celui-ci l’atelier Louzier et Gimonet situé 9 rue Falguière à Paris (Montparnasse).
↑Le vitrail en Picardie et dans le Nord de la France aux 19e et 20e siècles, Acte du colloque d’Amiens (25 mars 1994), ss la dir. de Nadine-Josette Chaline, éd. Encrage, 1994 (article de Jean-Pierre Blin, le vitrail dans les églises de la reconstruction, pp. 71-91)
↑Didier PLANADEVALL, « religion / Belfort : que vont devenir les vitraux de Notre-Dame des Anges ? », L'Est républicain, (lire en ligne, consulté le ).