Pecq est traversée par un fleuve, l'Escaut dont les berges ont subi des rectifications de son tracé. Les anciennes parties non navigables du fleuve, appelées aussi localement "coupures" ou "bras morts", procurent des sites de pêche et de promenade où l'on peut observer des oiseaux, poissons, batraciens, insectes et une flore particulière aux zones humides.
Cette localité est coupée par une route rectiligne : la N50 Tournai - Courtrai, où des îlots ont été construits, pour tenter de diminuer la vitesse des véhicules dans la traversée de l'agglomération.
Distante vers le nord de Courtrai - 17 km - ville de commerce et d'industrie.
Également éloignée de la France, à l'ouest : (25 km de Lille avec ses liaisons directes EUROSTAR vers Londres et TGV vers Paris et toute la province française : Bretagne, Aquitaine, Midi, Alpes, etc.).
Ces armoiries reconnues déjà en 1952 sont celles des princes de Salm-Kyrbourg, barons de Pecq, figurant sur le sceau scabinal à la fin du XVIIIe siècle.
Blasonnement :Écartelé, aux 1 et 4 d'or au lion de gueules couronné d'azur (Wildgraven) ; aux 2 et 3 de sable au léopard lionné d'argent, lampassé de gueules (Rheingrafen), sur le tout parti à dexte de gueules à trois lions d'or (Kyrbourg), à senestre coupé, en chef de gueules à deux saumons adossés d'argent, accompagnés de quatre croisettes du même 1, 2 et 1 (Hohen-Salm) et en point d'azur à la fasce d'argent (Vinstingen) ; l'écu posé sur un manteau de pourpre fourré d'hermine, frangé et houppé d'or, sommé de la couronne de prince du Saint-Empire[2].
Dans le passé, Pecq était le siège d'une seigneurie.
La terre et seigneurie de Pecq, tenue de la Cour de Main, est érigée en baronnie le par lettres données à Bruxelles, au profit de Jacques de Langlée, baron d'Eyne, seigneur de Pecq, souverain bailli du pays et comté de Flandre, grand bailli de Gand[3].
Calvaire en chêne de l'église Saint-Martin (fin du XVIe siècle).
Le Pont Maurice Leynen sur l'Escaut
L'Escaut en aval du pont.
Sport
La localité posséda un club de football, le SC de Pecq (matricule 8786) qui accéda aux séries nationales du football belge en 1991. Après trois saisons, le cercle redescendit, mais il retrouva la Promotion en 1996-1997. À la fin de cette 4e saison en nationale, le SC de Pecq fut englobé dans la R. US Tournaisienne (matricule 26).
↑Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 2 : Communes wallonnes M-Z, Communes bruxelloises, Communes germanophones, Bruxelles, Dexia, , p. 622-624
↑Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 207, lire en ligne.