Son décor, de deux styles, École de Nancy et Art déco, est le fruit des changements effectués en 1922 par son nouveau propriétaire de l'époque, Louis Godfrin (également propriétaire de la pharmacie « anglaise » Godfrin, située 13 rue Gambetta)[1],[2].
L'École de Nancy se manifeste dans la poignée de la porte donnant sur la rue Saint-Dizier, en forme de pomme de pin, dessinée par Jules Cayette ; dans les boiseries aux motifs d'amanites phalloïdes et de pavots ; dans la pendule décorée de crosses de fougère ; ou encore dans les médaillons représentant des coprins[3].
L'Art déco se retrouve dans les deux façades, de la rue Saint-Dizier et de la rue Saint-Georges, décorées de mosaïques sur fond bleu dues au céramiste parisien Antoine Ebel[4]. Elles forment le mot « PHARMACIE » entouré d'une décoration de fleurs[3].
« La pharmacie anglaise Godfrin et la pharmacie du Point-Central », Agenda publicitaire des pharmacies Godfrin, 1925.
Documents d'analyses :
Frédéric Descouturelle, « Les pharmacies Art Nouveau à Nancy », Arts nouveaux : Bulletin de l'association des amis du musée de l'École de Nancy, nos 5, 6 et 7, 1990 et 1991 (ISSN1147-2073)
Pierre Labrude, « Promenade pharmaceutique à Nancy et à Commercy à l'occasion des manifestations du centenaire de l'École de Nancy », Bulletin du Cercle Benelux d'histoire de la pharmacie, vol. 47, no 95, , p. 11–20 (lire en ligne)
Florence Leclerc, La Pharmacie à Nancy au début du XXe siècle à travers le témoignage des pharmacies « Art nouveau » (thèse de diplôme d'État de docteur en pharmacie), Université Henri-Poincaré, , 205 p.
Gilles Marseille, « La Pharmacie du Point central à Nancy : Au carrefour des styles », La Gazette lorraine, no 73, , p. 26–27
Estelle Grass, Julien Godfrin (1850-1913) : Sa vie, son œuvre (thèse de diplôme d'État de docteur en pharmacie), Université de Lorraine, , 160 p. (lire en ligne), p. 139–144