En 1999, il signe pour s'opposer à la guerre en Serbie la pétition « Les Européens veulent la paix »[4], initiée par le collectif Non à la guerre[5].
Il est l’auteur :
d’un roman, Le petit crevé, en 1995,
d’un journal intime, Mauvaises fois, en 1999,
de Napoléon Bonaparte en verve, en 2002,
d’un dictionnaire consacré à Marcel Aymé paru sous le titre L’Art d’Aymé en 2004,
de Terre humaine - Une anthologie en 2005,
d’un recueil de nouvelles, Perdu en mer, en 2007[1],
du livre Les Quatre Saisons des Brèves de comptoir en 2009,
de Ta gueule Bukowski ! Dictionnaire des injures littéraires en 2010[3],[6], « un "dictionnaire" qui n'en est pas vraiment un. Sauf à considérer que le genre s'applique à toute compilation de citations classées par ordre alphabétique »[7],
du livre Le crétin tel qu'on le parle ou le jargon des élites en 2013,
L'Art d'Aymé (2004) est qualifié par le critique de la revue Éléments pour la civilisation européenne de « merveilleuse anthologie abécédaire », de « dictionnaire qui fait ressortir , au travers de quelque 1500 citations, l'incroyable richesse de pensée de cet "écrivain de génie" » qu'est Marcel Aymé[10]. Pour le critique littéraire de la revue Le Spectacle du monde, « Pierre Chalmin a eu une riche idée que de se plonger dans cette œuvre copieuse, pour en tirer formules et devises »[11].
Le Dictionnaire des injures littéraires est, selon Laurent Martinet, de L'Express, « un jeu de massacre des grandes figures littéraires [...] drôle, jusqu'à un certain point. » Le journaliste précise que « l'hilarité n'est pas toujours de mise dans ce livre qui se veut "d'humour" », ainsi avec les injures portées par Céline à l'adresse de Proust. Il ajoute que « les "injures" citées ne méritent pas toujours leur nom, comme dans le cas de Boris Vian autopsié par Matthieu Galey »[12].
Ouvrages
Le Petit Crevé, roman, Le Dilettante, 1995, 288 pages
« Abécédaire féminin », pp. 61-65, in Aux sources de l'éternel féminin : pour en terminer avec tous les conformismes (dir. Arnaud Guyot-Jeannin), Éditions L'Âge d'Homme, Feminity, 222 pages
Napoléon moraliste, Perrin & Perrin, 2001
Napoléon Bonaparte en verve, Pierre Horay, 2004, 124 pages ; nouvelle édition, 2016
L'Art d'Aymé, dictionnaire, Le Cherche midi, 2004 (compte rendu dans Le Spectacle du monde, fasc. 497-500, 2004 ; idem dans Éléments pour la civilisation européennes, fasc. 112-119, 2004)
Terre humaine - Une anthologie, présentation de la collection dirigée par Jean Malaurie, Plon-Pocket, 2005, 688 pages ; édition revue et augmentée, 2015
Perdu en mer, nouvelles, Lorisse, 2007
Les Quatre Saisons des Brèves de comptoir, d'après Jean-Marie Gourio, Pocket, 2009, 731 pages
Ta gueule Bukowski ! Dictionnaire des injures littéraires, L'Éditeur, 2010 [7]
Dictionnaire des injures littéraires, Le Livre de Poche, 2012
Charlemagne, cet illustre barbare ; Saint Louis, moine ou roi ? ; Napoléon Ier, Bonaparte et Napoléon ; Louis XVI, autant d'ineptie que de cruauté, d'après Pierre Larousse, Pocket, 2012
↑Ta gueule Bukowski est une allusion à la mémorable apparition de l'écrivain américain Charles Bukowski dans l'émission de Bernard PivotApostrophes, prestation qui le fait accéder immédiatement au statut d'écrivain-culte : en direct sur le plateau, Bukowski boit trois bouteilles de vin blanc au goulot puis, ivre, tient des propos incohérents, rejette brutalement la comparaison de son œuvre avec celle d'Henry Miller, tandis que François Cavanna — qui défendait l'œuvre et le personnage sur le plateau — tente vivement de le faire taire (« Bukowski, ta gueule ! »).
↑Charlemagne, cet illustre barbare ; Saint Louis, moine ou roi ? ; Napoléon Ier, Bonaparte et Napoléon ; Louis XVI, autant d'ineptie que de cruauté, d'après Pierre Larousse, Pocket, 2012.
↑Éléments pour la civilisation européennes, fasc. 112-119, 2004.