Le matin du massacre, des femmes participent à une manifestation contre la nationalisation de l'école en rejetant la faute sur les Juifs. Le même jour, un médecin juif opère des vaccinations sur des enfants à l'école. Il est accusé d'empoisonner les enfants non juifs, ce qui déclenche une émeute. La police n'a pas été en mesure de la juguler et une garnison locale de soldats vient rejoindre les émeutiers. Environ quarante-cinq juifs sont blessés et quinze sont hospitalisés.
Dans les jours qui suivent cette flambée de violence, la couverture internationale qu'elle suscite embarrasse les autorités tchécoslovaques et le Parti communiste tchécoslovaque exploite l'évènement pour dénoncer l'inefficacité du gouvernement démocratique.
En 2004, un film documentaire paraît sur cette émeute : Miluj blížneho svojho(en) (« Aime ton prochain ») ; il suscite le débat sur l'histoire de ces violences. L'année suivante, le maire de Topoľčany publie des excuses officielles.