Il fait partie de l'itinéraire de l'ancienne route nationale 309, actuelle route départementale 909. Lors d'un comptage effectué en 2011 au moyen de compteurs à tubes, le trafic moyen journalier annuel s'élevait à 25 441 véhicules[1]. Ce trafic s'élevait en 2020/2021 à près de 30 000 véhicules journaliers, auxquels s'ajoutent 800 piétons, 1 200 vélos et 200 trottinettes[2]
Histoire
À cet emplacement se trouvait un bac, mentionné sur la carte de Cassini, où aboutissait la chaussée du Bac d'Argenteuil[3].
Un premier pont d'Argenteuil a été construit en 1822 mais il est détruit lors de la guerre de 1870. Une passerelle en bois le remplace provisoirement puis le pont est reconstruit en 1874. La même année, Claude Monet en fait une peinture, alors que, deux ans plus tôt, Alfred Sisley représente la passerelle avant qu'elle ne disparaisse.
Le deuxième pont
Argenteuil, le pont en réparation 1872, Claude Monet
La Berge et le pont d'Argenteuil Gustave Caillebotte, 1882 Collection privée, Vente 2015
L'ouvrage actuel est un pont en arc avec tablier supérieur achevé en 1947 et long de 232 m.. Son tablier large de 19 m. repose sur trois arcs en acier respectivement de 62, 68 et 62 m.[4]
Réaménagement 2020/2021
Dans le cadre de l'entretien de l'ouvrage, celui-ci est reconfiguré en 2020/2021 afin de favoriser les déplacements actifs, avec la création de trottoirs plus attractifs et d'une piste cyclable bidirectionnelle, avec suppression d'une file de circulation automobile. En fonction de l’importance du trafic le matin et le soir, le sens d’une des trois voies subsistantes sera modifié en direction de Paris ou du Val-d’Oise, grâce à la mise en place d’une signalisation dynamique[2].
↑ a et bLucie Rispal, Christophe Lefèvre, « Trait d’union entre Gennevilliers et Argenteuil, le pont de la D909 à l’aube d’une nouvelle ère : Le chantier de rénovation de l’ouvrage débutera courant septembre. Il doit notamment faire la part belle aux nouvelles mobilités, sans négliger l’aspect pratique et esthétique. Les travaux, estimés à 4 millions d’euros, risquent d’occasionner quelques galères pour les automobilistes », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).