Pop Trash est le 10ealbum studio de Duran Duran, sorti en 2000. C'est le premier album du groupe depuis qu'il a quitté Capitol Records/EMI. Cet album sera le seul que Duran Duran sortira sur le label Hollywood Records, une division de The Walt Disney Company. Déçus de la promotion mise en place par le label, ils le quitteront et resteront sans contrat pendant 4 ans.
Le titre de travail de cet album est Hallucinating Elvis[1]. Ce nom a été trouvé par Simon Le Bon qui, arrivant au studio, dit qu'il se sent comme un Elvis halluciné et que le « King » a pris contrôle de son subconscient. Finalement, en , le titre Pop Trash (« pop jetable ») est officialisé[1]. Le groupe expliquera plus tard le sens du titre :
« En vingt ans, on a pris quelques coups. Et on est arrivés à cette conclusion : “On va dire que c'est à jeter, avant qu'ils ne le fassent.” Quand on a débuté, on a fait une interview pour un journal nommé NME. À la fin de l'article, ils ont écrit : “Profitez-en bien parce que les Duran Duran sont le summum de la pop jetable, ils ne seront plus là l'année prochaine.” Il y a aussi l'autre aspect de Pop Trash, qui est la “pop jetable” en tant qu'élément constitutif de la culture. Nous vivons dans un monde où l'art et le mercantilisme se confondent. [...] Et ça donne cette sorte d'art commercialisé, jetable, superflu[2]. »
— Interview du groupe par Lyndsey Parker pour le site Lauch.com, 10 mars 2000
Warren Cuccurullo a écrit la musique de Starting to Remember juste après la mort de son père. Par ailleurs, Pop Trash Movie avait d'abord été écrite pour Blondie par TV Mania (Warren Cuccurullo et Nick Rhodes)[3].
Le premier single, Someone Else Not Me, sort en . Malgré une 26e place en Italie, il ne se classe que 53e au Royaume-Uni et n'est même pas sorti aux États-Unis[3]. En raison du peu de succès du single, Hollywood Records refusera d'en sortir un deuxième[4].
Warren Cucurullo, qui joue ici de la guitare et de la basse, quittera le groupe à la suite de cet album. Duran Duran retrouvera sa formation d'origine pour l'album suivant, Astronaut en 2004.
Les critiques n'ont pas été unanimes envers cet album. Rob Sheffield de Rolling Stone déclare notamment que cet album porte mal son nom car la pop n'y est pas très « trash » et que cet album s'adresse seulement aux fans du groupe[8]. Echo-vedettes, un périodique du Québec a quant à lui bien aimé l'album en déclarant que c'était le meilleur depuis Seven and the Ragged Tiger, rappelant ainsi les sonorités des débuts.